La 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies s’est ouverte officiellement mardi 13 septembre dernier. Celle-ci est l’occasion pour les chefs d’État et de gouvernement de se réunir au siège de l’organisation à New-York afin de débattre des questions d’ordre mondial. Qui dit nouvelle session signifie un nouveau président de l’Assemblée générale. Le désormais ancien président, Abdulla Shahid des Maldives, s’est retiré pour céder la place au Hongrois Csaba Kőrösi qui a pris le relais pour les douze prochains mois. La passation a eu lieu le lundi 12 septembre après qu’Abdulla Shahid ait clôturé la 76ème session dans la matinée et la première plénière de la 77ème session a eu lieu l’après-midi du jour suivant. Le vendredi 16, samedi 17 et lundi 19 septembre sont des journées présentées comme “un événement majeur par l’organisation”.
L’engagement des jeunes
Ces trois dates ont été consacrées respectivement à la Journée de mobilisation, qui a été dirigée et organisée par des jeunes et qui leur a permis de faire part de leurs préoccupations aux décideurs concernant leur éducation. C’était l’occasion pour Armel Azihar Sylva, une jeune comorienne, de modérer une session sur les bonnes pratiques pour l’engagement des jeunes avec différentes ministres de l’Education et des jeunes leaders. La deuxième journée a été consacrée aux solutions et est conçue pour être une plateforme d’initiatives qui contribueront à transformer l’Education. Et enfin, le troisième jour, le lundi 19 septembre, était la Journée des dirigeants. Le chef de l’Etat Azali Assoumani devrait présider une réunion entre les chefs d’Etats africains sur l’amélioration du système éducatif.
“Le moment Odd” sera l’occasion de recentrer l’attention sur les Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l’Onu, “un projet pour un avenir plus juste pour les personnes et la planète”. Le mercredi 21 septembre, dans la salle du Conseil de tutelle, une réunion de haut niveau aura lieu, dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire de la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. L’événement est présenté comme “une occasion de faire le point sur les contraintes et les réalisations, de partager des exemples de bonnes pratiques et de fixer des priorités pour l’avenir”.
Le débat général sera surtout marqué par “la Semaine des objectifs mondiaux” qui, malgré son nom, est en fait un programme de neuf jours d’événements virtuels et se déroulant du 16 au 25 septembre, impliquant “plus de 170 partenaires de la société civile, des entreprises, des Universités, et le système des Nations Unies, pour accélérer l’action sur les objectifs de développement durable (Odd)”. Après deux années chamboulées par la pandémie de Covid-19, de nombreux défis restent à relever et lors d’un point de presse mercredi, le secrétaire général de l’Onu, António Guterres avait promis d’aborder les nombreux problèmes auxquels la planète est confrontée.
