Organisé par le ministère chinois des Affaires étrangères en collaboration avec la Fondation chinoise Soong Ching Ling et la province du Shandong, la huitième édition du Festival du forum Chine-Afrique a baissé ses rideaux le dimanche 26 mai à la salle Ruyi. Plus de neuf-cent personnes, dont des autorités de la province de Zhejiang, des habitants, des jeunes députés, des professeurs chinois et des jeunes leaders africains ont fait le déplacement pour la cérémonie de fermeture.
Les jeunes africains qui, durant une semaine, ont échangé avec des professeurs chinois et africains sur l’avenir de la jeunesse dans le monde, parlent d’un festival plutôt réussi. Suite aux expositions des activités socio-économiques et éducatives, des plateformes d’échange entre les jeunes ont vu le jour. «Je viens avec un projet de plaidoyer qui pourra accélérer la modernisation scientifique du Burkina avec la Chine comme partenaire crédible.
Il s’agit d’un investissement conséquent de 20 milliards de francs Cfa octroyé par la Chine dans le secteur de la recherche en science de la santé au Burkina», a précisé le doctorant burkinabè en médecine à l’Université Joseph Ki zerbo, Franck Aimé Guissou.
«Rassembler les forces de la jeunesse»
Pour sa part, le député angolais, Victoria Mbamby Keane, a rappelé que l’histoire de l’amitié et de la coopération entre la Chine et l’Afrique remontre à loin. «La Chine fut le premier partenaire de la majorité des pays africains après leurs indépendances. Ce Festival décrit son accord à la réalité, selon laquelle l’éducation d’une nation commence par la jeunesse. Ce moment de partage contribue à des échanges de capacité entre les jeunes des pays représentés», a-t-il souligné.
Outre ces festivités axées sur des danses traditionnelles, des expositions cinématographiques et des arts martiaux, cet événement a été l’occasion de discuter des enjeux et des défis auxquels les jeunes sont confrontés. Il s’agit principalement des questions relatives à l’insertion professionnelle, l’emploi, l’éducation, l’environnement, la lutte contre les actes de violences et la prévention de la paix.
«Pendant le Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra en Chine dans quelques mois, nous espérons que les questions relatives à la jeunesse feront l’objet d’un intérêt particulier. Nous espérons que ces initiatives deviendront quotidiennes afin que nous portions ensemble, non seulement le narratif chinois aux yeux du monde, mais aussi de permettre à la jeunesse africaine de bénéficier de meilleures opportunités pour son avenir», a soutenu la gabonaise Dina Koussou.
A son tour, le représentant de la jeunesse comorienne, Kamal Abdou, a précisé que les thèmes abordés dans cet évènement s’alignaient au thème du festival qui est de «rassembler les forces de la jeunesse et construire la modernisation Chine-Afrique».
Les festivaliers ont eu l’occasion de visiter le musée africain de Zhejiang, administré par des professionnels africains. Créé en 2010, par le Professeur Liu Hongwu, ce musée possède une collection de plus de 500 pièces consacrées à l’Afrique. On y trouve une collection de textiles, d’instruments de musique, de monnaies africaines et d’autres objets de nature religieuse.