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Assemblée nationale-Questions orales aux ministres I La hausse du prix du riz ordinaire à Ndzuani a dominé la séance

Assemblée nationale-Questions orales aux ministres I La hausse du prix du riz ordinaire à Ndzuani a dominé la séance

Politique | -

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Cinq ministres ont répondu à l’invitation du parlement. Deux ont brillé par leurs absences. Les ministres présents ont répondu à de nombreuses question socio-économiques : le projet d’adduction d’eau de Domoni ya Ndzuani, la problématique foncière, la hausse du prix du riz ordinaire et la vente de l’hydro-gaz à Ndzuani, les projets de constructions des routes, entre autres.

 

Les députés ont siégé en séance plénière hier après-midi dans le cadre de la traditionnelle session de questions orales au gouvernement sous la présidence du vice-président de l’Assemblée Abdallah Said Sarouma. Cinq ministres ont répondu aux questions des parlementaires. Il s’agit entre autre des ministres de l’Agriculture, Houmed M’saidie, des Finances, Kamalidini Souef, de l’Economie, Mze Abdou Mohamed Chanfiou, de l’Aménagement, Afretane Youssoufa, et de l’Energie, Ali Ibouroi.


Le ministre de l’Education et son collègue des Télécommunications ont brillé par leur absence.Interrogé par le député Mohamed Ahmed Said sur la hausse du prix du riz ordinaire à Ndzuani, le ministre de l’Economie a justifié la spéculation des prix du produit par le cumul de marges des distributeurs qui vendent en détail au lieu de vendre au prix de gros.

 

«Le vrai problème des prix spéculatifs relevés provient du cumul des marges par certains distributeurs qui vendent à des détaillants au prix aux consommateurs de 7 000 francs le sac, alors que le produit devait être cédé au prix de gros de 6 750 francs le sac pour qu’il soit vendu au consommateur à 7 000 francs le sac», dit-il avant d’annoncer que le gouvernement s’organise pour «réprimer la fraude et rétablir l’ordre».

Le manque d’eau dans le Nyumakele

Sur la question de la décentralisation de la filiale hydro-gaz, le ministre de l’Energie Ali Ibouroi a fait savoir que le produit hydro-gaz fait face à Ndzuani à la «concurrence des autres entreprises de gaz. Et, la société comorienne des hydrocarbures n’arrive pas à faire écouler sonproduit contrairement dans les autres îles».

 

Interpellé sur les problèmes d’eau dans la région de Nyumakele, le ministre Ali Ibouroi a fait savoir «qu’il y a bien évidement un projet d’adduction d’eau à Nyumakele, mais le gouvernement est en train de mobiliser les fonds nécessaires à son démarrage». Le projet d’adduction d’eau de Domoni ya Ndzuani a été soulevé par le député Salim Mohamed Ahamed, le ministre des Finances, Kamalidini Souef, affirme que «la construction du nouveau réseau d’adduction en eau potable de Domoni était presque achevé (90% des décaissements) lorsque l’infrastructure a été détruite par le mauvais temps de 2019.

 

Les besoins additionnels ont été évalués à 1,5 millions d’euros pour reconstruire le réseau. Nous avons déjà trouvé un partenaire pour financer et les travaux vont reperdre prochainement».Le député Maoulida M’madi Isihaka est revenu sur les sachets plastiques interdit par la «Loi Oumouri» et la protection de la biodiversité.

Réhabilitation des routes délabrées

Le ministre de l’Environnement, Houmed M’saidie, a rétorqué que le gouvernement prend en considération la question du changement climatique et a annoncé plusieurs actions et projets. «Le président de la République va lancer dans les prochains jours une campagne de plantation d’arbres sur les trois îles pour protéger notre environnement «.

 

Au sujet des sachets en plastique, le ministre a fait part du manque d’alternatives. «Pour remplacer les sachets, il faut trouver d’autre produits pour les remplacer. Nous sommes en train de discuter avec des sociétés pour fabriquer des sacs biodégradable afin de remplacer les sacs en plastique».


Le député Zoubeiri Mohamed Ahmed a interrogé le ministre des Finances sur les problèmes fonciers récurrents dans le pays. Reconnaissant le phénomène, Kamalidini Souef, se fondant sur la loi, a appelé les citoyens à s’assurer que leurs biens immobiliers ont été effectivement immatriculés par les services du domaine.

 

Le député Mohamed Mourchid a interpellé le ministre de l’Aménagement sur les programmes de réhabilitation des routes délabrées dans certaines régions. Dans sa réponse, Afretane Yssoufa a annoncé «plusieurs chantiers en cours et des projets dans les trois îles déjà ficelés et qui attendent des financements».

Chamsoudine Saïd Mhadji

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