Narendra Modi, comme le veut la tradition, a, dans la salle, invité le président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, à la table officielle du sommet aux côtés des vingt autres membres du groupe. Un moment riche en symboles.

Il s’agit de l’acte qui a scellé solennellement l’intégration de l’institution au sein du club des pays et organisations les plus riches du monde. Le G20 devient désormais le G21. Le drapeau de l’Ua a été officiellement posé sur la même ligne au même titre que ceux des autres pays et organisations membres. Accolade avec Narendra Modi, poignée de mains avec Lula Da Silva, Azali Assoumani retrouve le siège de l’Union africaine sur la table circulaire des autres membres statutaires.

«C’est un grand jour pour le président en exercice de l’Union africaine que je suis, mais aussi pour l’Afrique toute entière, qui vient de rejoindre, avec beaucoup d’émotion et une grande fierté, le G20 », s’est exprimé Azali Assoumani dans un communiqué officiel. «C’est l’aboutissement d’un combat de longue haleine, initié par mes prédécesseurs et auquel j’ai apporté ma modeste contribution, avec engagement et détermination, depuis mon investiture, en qualité de président en exercice de l’Union africaine», a ajouté le président de l’Ua.

Azali Assoumani fera ensuite savoir que l’adhésion de l’Ua au sein du G20 apportera «des avantages mutuels pour les deux organisations», ajoutant que les pays du continent devraient saisir «cette belle opportunité qui nous est offerte de travailler ensemble, en toute synergie » et que cela «contribuera à la réalisation de nos objectifs communs de paix, de sécurité, de stabilité et de progrès socio-économique». L’adhésion de l’Afrique au G20 était l’un des objectifs affichés par l’organisation continentale pour pouvoir mettre en œuvre des plans d’action contenus dans son agenda 2063.