Attendus pour boucler la liste des hautes personnalités à auditionner, les deux anciens présidents de la République, Ahmed Abdallah Sambi et Ikililou Dhoinine se sont présentés, hier mardi 7 novembre devant la commission parlementaire, dans le cadre de l’enquête parlementaire sur le programme de la citoyenneté économique.
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Ouverte dans la matinée d’hier, l’audition d’Ahmed Abdallah Sambi a duré une heure et 50 mn et celle d’Ikililou Dhoinine 1heure et demie. Un important dispositif sécuritaire était mis en place, empêchant les journalistes de se rendre au parlement si bien qu’ils n’ont pas pu interroger les anciens chefs de l’Etat.
Cependant, le président de la commission d’enquête parlementaire, Dhoihir Dhoulkamal a accepté de livrer une déclaration à la presse peu après la fin des auditions. Selon lui, les deux anciens chefs d’Etats ont répondu à toutes les questions. Ils ont accepté d’apporter des éléments de réponse au sujet de la très controversée citoyenneté économique.
Refus de se présenter avec un enregistreur
Le deuxième vice-président de l’Assemblée a expliqué qu’au cours de ces deux auditions, il y a eu une collaboration totale entre les deux anciens présidents et la commission parlementaire.
Nous sommes très satisfaits de leur passage. Leurs déclarations ont d’avantage éclairé ce processus a déclaré Dhoihir Dhoulkamal.
Le président de la commission a tenu à souligner qu’il n’y a eu aucun problème. Ahmed Abdallah Sambi et Ikililou Dhoinine ont répondu aux questions posées, et ils ont participé activement à l’audition. Pour lui, il n’y a eu aucun “tabou”.
Quant à la sollicitation d’Ahmed Abdallah Sambi de se munir d’un enregistreur lors de son audition, le président de la commission parlementaire a déclaré qu’à sa connaissance, le président d’honneur du parti Juwa ne s’était pas présenté avec un dictaphone. Toutefois, il a reconnu qu’Ahmed Abdallah Sambi avait fait cette demande et la commission lui a répondu officiellement, que les auditions sont faites à huis clos et sans magnétophone. “Heureusement, l’ancien président s’est conformé à tout ce qu’on avait dit sans problème”, dit-il.