Ali Mlipva Youssouf, de l’Alliance de la mouvance présidentielle (Amp), souligne d’abord «l’importance de cette démarche pour le pays et la mouvance présidentielle dans son ensemble». Il exprime sa confiance envers le leadership du président Azali Assoumani, appelant à «une approche inclusive» pour garantir la légitimité et l’efficacité du nouveau parti. Pour lui, cette fusion vise à fournir au chef de l’État les moyens politiques nécessaires pour répondre aux défis actuels en termes de gouvernance et à établir un parti doté d’une identité idéologique forte.
Ici, l’accent est mis sur la nécessité d’un dialogue général pour atténuer les préoccupations concernant la disparition des partis et mouvements au sein de la mouvance présidentielle. Ali Mlipva Youssouf insiste sur la fidélité et la loyauté envers le président Azali Assoumani, tout en appelant à considérer cette démarche comme une valeur ajoutée pour le pays, favorisant une plus grande maturité politique au service des intérêts nationaux.
De son côté, Youssoufa Mohamed Ali, secrétaire général de la Crc, met en avant la nécessité d’accompagner la vision du chef de l’État dans sa politique des Comores émergentes d’ici 2030. Pour lui, la création d’un grand parti est essentielle pour pérenniser le pouvoir et renforcer l’union au sein de la Mouvance présidentielle.
Une organisation plus combative et structurée
Il insiste sur l’importance d’une organisation plus combative et structurée, avec des ramifications dans les régions et les villages pour asseoir la politique du parti. Le directeur de cabinet du chef de l’Etat et chargé de la défense, souligne que la Crc est prête à accueillir les autres partis au sein de la même formation politique, qu’il n’y aura pas de changement de nom. Il met en avant la nécessité de régler la vie démocratique du pays en respectant les lois et les textes en vigueur, tout en se préparant à une présence nationale plus forte avec des élus à tous les niveaux.Youssoufa Mohamed Ali souligne également que les partis de la Mouvance présidentielle sont «libres de fusionner avec la Crc ou de garder leur autonomie», en affirmant qu’ils sont «ouverts à toutes les propositions».