Après l’hymne national et le salut aux couleurs, le chef suprême des armées a reçu les honneurs des forces armées et de sécurité avant de se rendre dans le pavillon présidentiel de l’Aéroport international Moroni prince Saïd Ibrahim, où il était attendu par l’ensemble de son gouvernement, son cabinet, le grand mufti de la République, l’ensemble de l’administration centrale, des élus de la nation et des notables venus des coins du pays.
Durant près de vingt minutes, Azali Assoumani a fait le tour du pavillon présidentiel pour saluer la foule immense venue l’accueillir. Des chants et des danses traditionnelles ont retenti à l’aéroport de Hahaya. «Au nom de la notabilité et de l’ensemble des personnes présentes» à l’aéroport de Hahaya, le notable Sultan Abdoulanziz a souhaité un bon retour au chef de l’Etat. Rappelant la décision du cabinet du président, qui avait interdit le déplacement de l’administration et de la population comorienne à Hahaya lors des arrivées et des départ en voyage du président de la République, Sultan Abdoulanziz a déclaré que «le peuple comorien ne peut pas accepter de rester à la maison pendant que leur président ait passé deux semaines à l’étranger. «C’est pour cette raison que nous avons fait ce déplacement jusqu’ici pour témoigner notre amour envers vous, excellence, le président de la République», déclare-t-il.
Le notable de Kwambani ya Washili a condamné l’attitude de certains leaders politiques comoriens dont le comportement est, selon lui, «contraire aux mœurs, à la coutume et à la culture comorienne». Il a cité l’exemple de certains facebookers qui polluent les réseaux sociaux «par la calomnie, la diffamation et de l’intox». «Ils pratiquent leurs propres méthodes selon lesquelles, un politique est celui qui ment à son peuple», tacle-t-il.
Sultan Abdoulanziz a appelé l’opposition à user de méthodes démocratiques en présentant des projets et des contre projets pour contrecarrer la politique du chef de l’État et de son gouvernement, au lieu de «recourir aux insultes, aux caricatures et à la diffamation dans les réseaux sociaux».