Le président de l’Assemblée nationale, Moustadroine Abdou, a dirigé hier à l’hémicycle, la traditionnelle séance de «questions orales aux membres du gouvernement». Deux ministres avaient répondu aux questions des élus de la Nation. Il s’agit du ministre de l’Aménagement du territoire et la ministre de la Santé.
Répondant à la question du député de Moroni Sud, Djoumoi Idjabou Mroivili, sur la réfection du tronçon routier reliant l’ambassade de France à l’hôtel Le Retaj en passant par l’Ecole française Henri Matisse et le Groupe scolaire Fundi Abdoulhamid, le ministre de l’Aménagement du territoire en charge des Affaires foncières et des transports terrestres, Afretane Yssoufa, a declaré : «le gouvernement a mis un accent particulier sur le développement du réseau routier. Il a adopté un ambitieux programme de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes».
Il a aussi fait savoir que «ces travaux bénéficient d’un volume substantiel et de fonds structurels propres de l’Etat comorien et des partenaires».Pour le tronçon reliant l’ambassade de France jusqu’à l’hôtel Le Retaj en passant par l’ancien piste (tarmac) de l’ancien aéroport de Moroni, le gouvernement n’a pas encore programmé les travaux, selon Afretane Yssoufa.
Embouteillage dans la capitale
«Le tronçon routier reliant l’ambassade de France à Retaj est bel et bien tracé, son plan de réfection sera intégré dans les futures programmations». S’agissant des embouteillages à Moroni, le ministre de l’aménagement du territoire Afretane Yssoufa a rétorqué que «des termes de références sont en cours d’élaboration pour une étude sur la mobilité urbaine», dit-il avant de conclure que «cette étude démarrera prochainement et donnera des documentations pour une meilleure amélioration de la circulation dans notre capitale».
De son côté, la ministre de la Santé a répondu à la question du député Adnani Mouhamadi, sur «la non élaboration des textes d’application de la loi n°20-003/Au, portant modification de la loi n°11-001/AU portant code de la santé». Elle a fait savoir que les textes d’application sur le code de la Santé sont en phase finale. «C’est en 2020 que le texte a été adopté.
Depuis, nous étions très pris par la gestion de la Covid-19, c’est à partir de 2021 que nous avons commencé à travailler sur les textes d’application. En tout, il y a 64 textes dont 23 décrets. Les textes sont presque terminés, mais nous sommes en train de faire une dernière relecture pour nous rassurer que nous n’avons rien oublié». Loub Yacout Zaidou a souligné les difficultés de son ministère pour obtenir des spécialistes et des juristes pour réaliser les travaux.