Le chef de l’Etat a regagné Moroni hier mardi 28 septembre après près de dix jours à l’extérieur. Azali Assoumani s’était rendu à New York pour prendre part à l’Assemblée Générale des Nations-Unies aux côtés de ses homologues du monde entier.

Le président a été accueilli hier à l’aéroport de Hahaya par le ministre premier, Bianrifi Tarmidhi, des membres du gouvernement, des cadres de l’administration et des délégués des cellules de coordination de la Mouvance présidentielle. La session annuelle 2021, en présentiel, a permis au président de la République de défendre, devant ses pairs, la gestion de la crise sanitaire, la politique d’accompagnement des acteurs socio-économiques et les mesures prises pour freiner la propagation du virus sur l’ensemble des îles.

A l’Onu, Azali Assoumani a longuement souligné les principaux défis de l’humanité : dérèglements climatiques, terrorisme, instabilité, pauvreté. Le président s’est félicité, dans son discours, de la concordance de vue des dirigeants de la planète par rapport aux grandes préoccupations de l’humanité.Il a exprimé sa confiance quant à la volonté de la communauté internationale à affronter ensemble les grands défis communs. Au cours de son séjour à l’Onu, le chef de l’Etat a rencontré le secrétaire général Antonio Guterres, le premier ministre koweitien, la présidente de la République unie de Tanzanie, le président sénégalais, Macky Sall ainsi que des personnalités de haut rang de diverses institutions et des membres de nombreux Groupe de travail.

Le suivi et le plan de mobilisation des fonds annoncés lors de la conférence de Paris, le dialogue inter comorien, la sécurité dans la région du Canal de Mozambique, la troisième campagne de vaccination contre la Covid-19 ont été mis en avant, selon nos informateurs, au cours de ses rencontres aux Nations-Unies.

Le ministre des Affaires étrangères, parle «d’échanges fructueux» entre le président et certains de ses homologues à New York, ajoutant que «les Comores sont bien parties pour s’ancrer dans l’élan de développement». Dhoihir Dhoulkamal a fait savoir que le dialogue prôné par le chef de l’Etat vise à renforcer la paix et la stabilité pour mieux consolider l’enracinement des politiques et programmes de développement engagés dans le pays.

A.S. Kemba