Dix-sept des vingt-quatre élus de la Nation ont adopté, le mercredi 10 mai, trois nouveaux projets de loi. Ceux-ci portent sur la pêche, l’agriculture, la santé ainsi que la construction du Centre hospitalier universitaire El-Maarouf de Moroni.
Le premier projet vise à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Moctar Ould Dada Hamdane, secrétaire d’État en charge du Tourisme, représentant le ministre de l’Agriculture, a souligné « l’importance de mettre un terme à cette pratique nuisible et illicite, qui se répand dans nos îles ». L’adoption de ce projet de loi permettra aux inspecteurs internationaux d’analyser les pratiques de pêche dans nos zones, qui abritent une grande variété et quantité de poissons.
Le deuxième concerne le renforcement des travaux de la construction du Centre hospitalier universitaire El-Maarouf, de Moroni. Démarré officiellement en 2017, ce chantier, qui devait durer trois ans, a été initialement évalué à 20 milliards de francs comoriens. Mais dans son exposé des motifs, Djae Ahmada Chanfi, ministre de la Justice représentant à cette séance son homologue des Finances, a évoqué un prêt de 15 millions de dinars (sans préciser de quels «dinars»), contracté auprès de la Banque islamique de développement (Bid), et remboursable en 25 ans, assortis de 7 ans de grâce.
Ceux-ci « viennent s’ajouter à 5 millions d’euros de fonds propres », a-t-il ajouté. Le dernier projet est lié à la défense et la restauration du sol. Il est censé favoriser les activités de nombreuses personnes qui ne vivent que de la production primaire (culture et élevage).