La partie comorienne a, à juste titre, refusé la participation à cette rencontre aux élus de Maore. Du côté de l’ambassade de France à Moroni, on déclare que la décision de reporter les assises émane de la partie comorienne comme l’a indiqué l’attaché de presse de la représentation française.
Après la décision des autorités du pays de refuser l’entrée aux élus mahorais à prendre part aux assises, les maires se sont à leur tour alignés sur le choix de l’Union si "elles ont un caractère officiel et diplomatique".
Djoumoi Saïd Abdallah, président de l’Association nationale des maires comoriens (Anmc) a, juste après l’assemblée extraordinaire organisée hier au siège du Conseil de l’île, fait savoir que les assises n’auront lieu que si les mahorais sont absents ou si lesdites assises "prennent une autre forme comme une réunion d’échanges entre les collectivités".
Hier dans la matinée, une rencontre entre les maires des deux pays était prévue à l’Alliance française de Moroni mais "nous nous sommes aperçus que ladite réunion a gardé le programme des assises et le côté solennel comme si rien ne s’était passé. On a donc décidé de partir sur le champ".
Après ce départ, les élus se sont donc réunis au Conseil de l’île pour mettre les choses au clair.
Si la rupture de la coopération n’est pas encore à l’ordre du jour, "nous ne pouvons pas tolérer une coopération où le respect mutuel est mis à mal".
Les maires indexent aussi le double langage à peine masqué émanant des autorités françaises. Pour la France, c’est donc le président la partie comorienne qui a reporté les assises sauf qu’en "incluant des élus Mahorais dans la délégation, la France ne pouvait s’attendre à aucune autre décision que ce refus" martèle Djoumoi Saïd Abdallah.
Am