Suite à la dernière entrevue entre président de la République Azali Assoumani et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutierres, fin septembre dernier au cours de laquelle, le chef de l’État avait demandé l’implication et l’accompagnement de la communauté internationale lors des prochaines Assises nationales, le secrétaire général de l’Onu a envoyé un émissaire aux Comores.
Reçu hier en début de soirée à Beit-Salam, le sous-secrétaire général de l’Onu et par ailleurs représentant du secrétaire général auprès de l’Union africain, Haile Menkerios, est venu pour obtenir le maximum d’informations auprès de toutes les parties prenantes aux assises plus particulièrement auprès de la société civile.
Pour le chargé de communication au palais présidentiel, le chef de l’État attend des Nations unies, des garanties sur la crédibilité et la pérennité des décisions qui découleront des assises nationales. «Au même titre que les accords de Fomboni qui ont vu la participation de la communauté internationale, le président Azali Assoumani veut un accompagnement de l’Onu pour gagner en crédibilité afin de donner aux assises une dimension internationale.
La pérennité des décisions qui seront prises lors des assises devra être garantie sachant qu’il y aura d’autres présidents à l’avenir. La présence de l’Onu va justement faire en sorte que les prochains présidents ne puissent pas passer outre le document final des assises» aurait déclaré le président de l’Union à en croire son chargé de communication.
Selon toujours notre source, Azali Assoumani se serait montré satisfait de constater que le secrétaire général de l’Onu prend à cœur la question des assises nationale bien que «comoro-comoriennes». Il faut dire effectivement qu’un mois après sa rencontre avec Antonio Gutierres, un représentant onusien est venu et va séjourner dans le pays jusqu’au 2 novembre.