logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Assises nationales : Le gouvernement poursuit la sensibilisation sur le terrain

Assises nationales : Le gouvernement poursuit la sensibilisation sur le terrain

Politique | -   Ali Abdou

image article une
“Tous les enfants de ce pays se retrouveront sur la même table pour discuter et aborder tous les points qui paraissent flous depuis l’accession du pays à l’indépendance. Chacun est libre d’intervenir dans son domaine de prédilection selon les autorités gouvernementales. Le ministre de l’Intérieur a profité pour adresser un message aux détracteurs des assises en leur disant que même en leur absence leurs actes seront évoqués lors des débats. “Je pense qu’il serait mieux que tout le monde participe pour parler de tout ce qui peut favoriser le développement de ce pays”, déclare-t-il

 

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation des assises nationales, l’ensemble du gouvernement avec à sa tête le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a organisé samedi dernier, dans l’après-midi, à Uziwani au sud de Ngazidja, un meeting de sensibilisation à l’endroit de la population de cette localité.

Dans son mot de bienvenu au nom de la communauté, le maire de Nyumangama a appelé la population à se mobiliser pour la réussite de ces assises. Pour lui, après 42 ans d’indépendance, le pays n’a pas toujours connu le chemin d’un développement harmonieux.

 

C’est pour cette raison que s’assoir ensemble pour faire le bilan et tracer nos perspectives pour les Comores de demain est plus que capital pour le développement du pays, soutient cette autorité communale.


Au nom du Comité de pilotage des assises nationales (Cpan), Chatur Mohamed Badaoui a rappelé que pour les Comoriens dont le souci reste le développement du pays, la question des assises reste le seul débat partout où  on se trouve.

Ce débat n’est rien d’autre que faire le bilan. Pour lui, s’il y a des personnes qui pensent que depuis l’indépendance il n’y a rien qui a été fait, c’est faux. Par contre, ce qui a été fait n’est pas suffisant. C’est la raison pour laquelle les comoriens ont décidé de suivre l’appel de Ali Bazi Selim qui a suggéré de s’assoir ensemble pour faire le bilan et réfléchir pour les Comores de demain.

Les assises, dit-il, n’excluent personne par contre tous les Comoriens sont conviés à apporter leurs contributions pour poser les bases d’un pays en voie de l’émergence à l’horizon 2030.

 

C’est un moment de vérité, de réconciliation pour les enfants des îles. Pour la réflexion de l’avenir du pays, chaque enfant soucieux de ce pays doit aller s’enregistrer auprès du Cpan et apporter sa pierre à l’édifice du pays, fait-il part.

 

À son tour, le directeur de cabinet du gouverneur de Ngazidja, Saïd Ahamada Seda, a fait part de la détermination de l’exécutif de Ngazidja pour la réussite des assises.


Défendre les intérêts du peuple

La seule solution pour se projeter vers l’avenir et mettre fin aux conflits de compétences reste ce grand rendez-vous. C’est l’occasion, selon lui, pour les îles de défendre les intérêts de leur peuple.

C’est pour cela que l’exécutif de Ngazidja se prépare pour défendre leurs positions lors des assises nationales. Quant au directeur de cabinet du président, il a insisté sur deux points. L’origine de cette idée des assises après les mécontentements des jeunes comoriens lors des derniers jeux des îles de l’océan indien.

Le premier collaborateur du chef de l’État a fait état de plusieurs urgences aux premiers desquelles les Comoriens doivent se retrouver pour discuter et trouver des solutions, mais également pour penser à l’avenir de la future génération.

 

Tous les maux qui rongent notre société doivent être abordés et discutés autour de la même table pour décider de la suite à donner, a annoncé Youssoufa Mohamed Ali.


À son tour, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a salué la mobilisation de la communauté de Mbadjini. Il

a rappelé que les assises consistent à faire le bilan dans tous les domaines sans distinction, de l’agriculture à la pêche, de l’élevage à l’éducation et l’emploi, entre autres. Tous les enfants de ce pays se retrouveront pour que chacun puisse proposer ses idées dans le domaine qui lui paraitra approprié pour le développement du pays, à en croire ses propos.

À ceux qui ont choisi de jouer le jeu de la chaise vide, qu’ils prennent part ou non, leurs actes seront évoqués lors des débats selon le premier flic du pays. “Je pense qu’il serait mieux que tout le monde participe pour parler de tout ce qui peut faciliter le développement de ce pays”, déclare-t-il.


Commentaires