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Ateliers pré-assises : Le Cpan retient des travaux, un climat satisfaisant

Ateliers pré-assises : Le Cpan retient des travaux, un climat satisfaisant

Politique | -   Mohamed Youssouf

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Les quinze ateliers sur les thématiques des assises nationales qui avaient débuté samedi dernier ont pris fin hier. Pour le Cpan, les satisfactions sont multiples à commencer par le climat de paix et de convivialité qui a prévalu lors des travaux, les échanges et les propositions pertinentes ainsi que le caractère inclusif de ces ateliers. Pour cela, Saïd Larifou appelle les compatriotes qui se trouvent à l’extérieur du pays “qu’ils soient des journalistes et/ou des internautes “facebookers”, de mettre l’accent sur les bonnes choses à l’image de cette période historique du pays”.

 

Débutés samedi dernier, les ateliers sur les thématiques des assises nationales ont pris fin hier à la mi-journée. Aussitôt, le porte-parole du Comité de pilotage des assises nationales a organisé un point de presse à l’hôtel Retaj pour souligner le climat serein qui a prévalu tout long des trois jours d’intenses échanges.

Pour Me Saïd Larifou, les ateliers se sont déroulés sous les meilleurs auspices possibles et la satisfaction des experts et des participants vient le confirmer.

 

Dans l’ensemble des sites retenus pour abriter les ateliers, les travaux se sont déroulés sans le moindre incident. Les experts et les participants nous l’ont confirmé. Outre cette satisfaction, nous pouvons également mettre l’accent sur le caractère inclusif de ces travaux qui aura permis à tout un chacun de prendre la parole et de faire connaitre son sentiment, ses propositions et ses remarques”, a fait savoir Saïd Larifou.

 

Satisfaction des experts

Ce dernier a tenu à saluer “la qualité des échanges, la pertinence des propositions et le niveau élevé des débats qui ont abouti à des orientations claires et concises que nous ne nous permettrons pas évidemment de commenter sous peine de mettre les pieds dans les plats. Une dynamique positive prime actuellement au point que les autres pays souhaiteraient nous emboiter le pas”, croit-il savoir. En parlant justement des autres pays, le porte-parole du Cpan a envoyé un message à l’endroit des Comoriens de l’étranger.

Pour lui, “il y a pas mal de choses à déplorer aux Comores mais actuellement, les compatriotes qui se trouvent à l’étranger, qu’ils soient des journalistes et/ou des internautes “facebookers”, devraient mettre l’accent sur les bonnes choses à l’image de cette période historique du pays. Ils ne sont pas obligés de toujours chercher la petite bête ou sinon pourquoi toujours s’intéresser à ce qu’il y a dans la poubelle au lieu de se régaler avec ce qu’il y a sur la table? “.

Le conférencier fait référence à ce qu’il qualifie de climat de paix. Selon toujours ses propos, des réformes économiques, culturelles, constitutionnelles seront entreprises à l’issue des assises nationales.

 

Que les prochains dirigeants comprennent que la gestion des affaires de l’Etat doit être rigoureuse et que des poursuites peuvent être engagées en cas de gabegie a-t-il dit.  


Mais avant d’en arriver là, les propositions des ateliers et les contributions citoyennes feront l’objet d’intenses études et analyses en vue d’optimiser le document de base portant sur le diagnostic des 42 ans que les experts ont déjà produit.

Saïd Larifou a tenu à rappeler que les assises prochaines ne déboucheront pas sur des résolutions mais plutôt sur des recommandations. Avant de terminer son intervention, le porte-parole du Cpan s’est réjoui d’apprendre que l’opposition a demandé le report des assises.

Signe pour lui, qu’ils sont convaincus de la pertinence de les tenir et que les résultats des travaux entrepris par le Cpan sont incontestables. Pour le comité de pilotage “les assises ne sont pas en faveur du gouvernement et ceux qui étaient initialement sceptiques sont désormais convaincus. Ils demandent le report pour s’assurer de la participation de tout le monde. Repousser le délai est une chose possible mais à condition de suivre la voie du consensus. Il faudrait qu’ils viennent et qu’on se concerte”.

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