Lors d’un meeting à Mandza, Bacar Mvoulana a présenté ses ambitions pour accompagner le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’éducation, tout en sensibilisant sur le rôle des députés. L’événement a rassemblé plusieurs personnalités politiques, notamment le conseiller du chef de l’État chargé des affaires politiques, Houmed M’saidie, le directeur général de Comores Télécom, Ali Hadji, ainsi que le directeur de campagne de la région, Saïd Mouinou, et le préfet de la région, Taoufik Mourchid.La rencontre s’est déroulée dans une ambiance festive dominée par la couleur bleue.
Les habitants de Mandza se sont particulièrement illustrés par des chants et des danses, exprimant leur soutien au candidat et à sa suppléante, Zalfata Saïd Omar, originaire de la localité.Dans son allocution, Bacar Mvoulana a mis en avant les richesses naturelles de la région de Mbude, connue pour son potentiel agricole et halieutique. Il a également souligné l’importance de développer ces secteurs clés pour améliorer les conditions de vie des habitants et promouvoir le développement socio-économique. Ses propos ont mis en exergue sa « volonté de répondre aux besoins des citoyens tout en construisant un avenir meilleur ».
Le candidat a également sensibilisé les habitants sur le rôle essentiel d’un député. Il a rappelé que les députés participent à l’élaboration, à la discussion et à l’adoption des lois, tout en portant les attentes des citoyens. « Un député doit non seulement légiférer, mais aussi poser des questions, demander des comptes et mener des enquêtes sur des sujets d’intérêt public », a-t-il fait savoir. Bacar Mvoulana a souligné sa volonté « de soutenir des initiatives visant à moderniser le secteur de la pêche, essentiel pour la commune, et de mettre en place des dispositifs de formation adaptés aux réalités locales».
Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’aider les jeunes sans accès à l’éducation ou à la formation professionnelle à acquérir des compétences. «Je m’engage à réformer l’enseignement public et privé du pays», a-t-il affirmé. «Les modules enseignés à l’université doivent être adaptés aux besoins réels de notre pays», a-t-il soutenu.
Ancien membre du Conseil d’administration de la Meck-Ntsaweni, Bacar Mvoulana a également évoqué son projet de soutenir une loi sur la microfinance. Il souhaite améliorer les modalités des prêts et encourager les jeunes ambitieux à concrétiser leurs projets. Selon lui, ces initiatives pourraient offrir de nouvelles opportunités pour lutter contre le chômage et stimuler l’économie locale.
