Le candidat du parti Orange aux législatives dans la circonscription de Bambao ya Djuu, Djaouhar Youssouf Adam, a tenu un meeting à Vouvouni, mercredi dernier, en présence du fondateur du parti, Mohamed Daoudou dit Kiki. Dans son programme politique, il a évoqué «une meilleure législation pour l’éducation, une redynamisation de l’économie locale et la réconciliation entre les localités de la région de Bambao, divisées par des rivalités foncières».
Devant une foule enthousiaste, composée majoritairement de jeunes et de femmes venus de diverses localités, Djaouhar Youssouf Adam a ainsi promis un changement radical, en mettant l’accent sur des réformes législatives, pédagogiques et économiques.
Dans un discours empreint d’émotions, le candidat a tenu à remercier chaleureusement tous ceux qui ont fait le déplacement pour participer à son rassemblement. Il a critiqué «les failles» de l’administration actuelle, et dénoncé une gestion inefficace et opaque. Il a également insisté sur la nécessité d’introduire de nouvelles visions basées sur la transparence et le développement durable, en particulier dans la région de Bambao ya Djuu. Un appel à la jeunesse et à l’unité.
Djaouhar Youssouf a insisté sur le rôle important des jeunes dans le développement du pays. Il a exhorté la jeunesse à prendre son destin en main et à œuvrer pour un avenir stable et pérenne. «Aujourd’hui est un jour de défis que nous devons relever ensemble. Cela ne se réalisera qu’avec votre soutien. Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est parce que vous avez pris conscience des réalités auxquelles vous faites face», a-t-il déclaré.De son côté, Farouk Ibrahim a exprimé sa volonté de fédérer toutes les composantes de la région autour de son développement. Il a rappelé que «la région de Bambao souffre depuis des années des problèmes liés aux conflits de voisinage».
Le directeur de campagne, Soultoine Ismael, a souligné les qualités de son candidat, le décrivant comme un représentant digne de confiance, capable de défendre les droits et les valeurs des citoyens à l’Assemblée nationale. Selon lui, «Djaouhar Youssouf est un choix prometteur pour instaurer des bases juridiques justes et équitables». Il a également rappelé que «voter est un devoir civique, bien plus qu’un simple geste».En conclusion, il a invité les électeurs à ne pas céder à la tentation de la corruption électorale. «Le 12 janvier, nous devons affirmer notre volonté dans les urnes et ne pas l’échanger contre un simple billet de 5000 francs», a-t-il déclaré.
Ali Bacar (stagiaire)
