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Barrage de la renaissance I Le président Azali Assoumani joue le rôle de médiateur

Barrage de la renaissance I Le président Azali Assoumani joue le rôle de médiateur

Politique | -

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Le problème du grand barrage de la renaissance éthiopienne a poussé le Soudan et l’Egypte à venir aux Comores pour solliciter le soutien diplomatique du président Azali Assoumani. Ce dernier en jouant le rôle de médiateur «renoue le dialogue avec les trois pays afin d’éviter l’affrontement de différentes parties», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal.

 

Suite au blocage des discussions du barrage de la renaissance, le Soudan et l’Egypte ont sollicité le soutien du président Azali Assoumani en tant que deuxième vice-président du bureau de la Conférence de l’Union africaine. Après la réception lundi 19 avril du ministre des Affaires étrangères égyptien, lundi dernier, par le chef de l’Etat, les Comores jouent le rôle de médiateur.
Dans un entretien téléphonique accordé à Al-watwan hier, mardi 20 avril, le ministre des Affaires étrangères comorien, Dhoihir Dhoulkamal, confirme que «la diplomatie comorienne à un rôle crucial à jouer sur ce dossier du barrage de la renaissance éthiopienne. Les Comores n’ont pas pris de position. Nous avons conscience de la gravité de la situation. Cependant, nous avons le devoir de jouer la médiation».


«Le président Azali Assoumani est en train de voir la stratégie diplomatique à mener pour chercher une solution apaisée sur ce conflit et pour aussi éviter la guerre», a dit le ministre Dhoihir Dhoulkamal, qui explique que le locataire de Beit-salam «renoue le dialogue avec les trois pays afin d’éviter l’affrontement de différentes parties».
Le conseiller diplomatique du chef de l’Etat, Ahamada Hamadi, précise que le président Azali Assoumani veut, à tout prix, éviter l’affrontement entre les trois pays voisins, l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte. «Il y a un enjeu sur la paix et la sécurité de la région. Dans cette affaire, les Comores sont neutres et jouent le rôle de médiateur. Nous n’allons pas prendre position dans cette affaire».

Les Comores, au-dessus de la mêlée

L’ambassadeur Ahamada Hamadi a fait savoir que «le président Azali Assoumani est au-dessus de la mêlée pour éviter une guerre. L’Afrique ne doit pas entrer en guerre. Il faut tout faire pour éviter un affrontement direct entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. Et notre président s’engage à chercher une solution apaisée et définitive à ce conflit». La crise née autour du barrage de la renaissance est en tête des grands sujets sur la table du bureau de la Conférence de l’Union africaine.

Chamsoudine Saïd Mhadji

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