Dans un souci de développement du secteur du transport aérien, dans une volonté de désenclavement des Comores, le président de la République a reçu hier matin à Beit-Salam un représentant de l’avionneur Airbus. A la sortie de cet entretien, le vice-président des ventes en Afrique et dans l’océan Indien chez Airbus, Hadi Akoum a expliqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du secteur aérien comorien.

Au nom d’Airbus, nous sommes venus étudier le pays et voir comment nous pouvons aider les compagnies aériennes et permettre une ouverture du pays pour attirer le maximum de touristes et d’investisseurs étrangers. Nous ne sommes pas venus pour vendre des avions puisque nous connaissons la situation du pays en revanche, nous avons trouvé très difficile le fait de faire 25 heures pour arriver ici a affirmé le représentant de l’avionneur européen

qui voit en cette initiative, la création d’emplois dans l’hôtellerie et restauration. Pour lui, Les Comores devraient pouvoir attirer les compagnies aériennes étrangères pour desservir Hahaya à des prix abordables pour les billets.

Accompagné par l’ambassadrice de France en Union des Comores, Hadi Akoum a tenu à rappeler qu’Airbus se trouve en Afrique depuis 40 ans et équipe les pays africains de différentes stratégies de développement du secteur aérien.

 

Nous ne comptons pas nous installer ici mais nous comptons venir régulièrement parce qu’on a besoin de trouver et de motiver les partenaires extérieurs pour venir et maintenir une relation directe avec le président Azali Assoumani et les compagnies aériennes qui sont sur place. Les partenaires extérieurs devront permettre d’investir ce qu’il faut pour développer cette industrie dans le pays devait expliquer Hadi Akoum devant les journalistes à Beit-Salam.

A en croire ce dernier, le plus important reste la capacité à ouvrir le pays et assurer une liaison directe avec les marchés potentiels à l’image de l’Europe. S’il n’exclut pas la possibilité d’accompagner le pays vers la création d’une compagnie nationale, l’envoyé d’Airbus privilégie dans un premier temps les partenaires qui peuvent débarquer avec des avions pour faciliter l’accès aux Comores à des prix abordables.

“Dans l’immédiat, la question est de savoir comment attirer des compagnies aériennes pour un accès facile aux Comores et pas cher. Ce qui n’est manifestement pas le cas aujourd’hui”, a-t-il dit en guise de mot de la fin.