Premier ambassadeur à présenter ses lettres de créances Philip Jada Natana est aussi le premier ambassadeur de la République du Soudan du Sud à être accrédité en Union des Comores. Les échanges avec le chef de l’Etat Azali Assoumani ont porté essentiellement sur les voies et moyens de renforcer davantage les relations bilatérales entre les deux pays dans l’intérêt des deux nations.

Le chef de l’Etat a tenu à saluer les efforts déployés par le Soudan du Sud pour obtenir son indépendance et ceux menés depuis l’indépendance en faveur du développement de ce nouveau pays. Il s’est par la même occasion félicité des bonnes relations qui existent si heureusement entre les deux Soudan. Le chef de l’Etat a ensuite émis le souhait de voir le Soudan du Sud mettre son expérience au profit de l’Union des Comores afin que l’île comorienne de Mayotte puisse rejoindre son giron naturel qui reste l’Union des Comores. L’ambassadeur a à son tour assuré le président qu’en dépit des défis auxquels son pays est confronté, il suit avec attention l’évolution de la situation aux Comores et que le Soudan du Sud  mettra tout en œuvre, que ce soit dans le cadre bilatéral ou multilatéral, pour apporter son soutien aux Comores afin que ce pays puisse retrouver cette partie de son territoire qui lui a été retiré

Avec Jenny Dee, ambassadrice de l’Australie en Union des Comores, le chef de l’Etat a tout d’abord mis en lumière les similarités qui existent entre les deux Etas insulaires et a salué l’exemplarité de ce pays qui est connu pour son respect de la démocratie et de l’état de droit.

Raffermir les relations

Il a aussi loué l’expérience de l’Australie en matière de sécurité maritime, de protection des frontières et de lutte contre les trafics illicites et s’est réjoui de la coopération qui existe entre les deux pays dans ces différents domaines. Il a salué l’appui significatif que l’Australie apporte aux pays en développement y compris les Comores et a émis le souhait de voir la coopération qui existe entre les deux pays se raffermir encore davantage. Le chef de l’Etat a enfin sollicité l’appui de l’Australie dans la résolution du contentieux qui oppose la France aux Comores sur la question de l’île comorienne de Mayotte et a par ailleurs émis le souhait de voir l’Australie apporter son appui au processus de reformes en cours dans le pays et notamment la tenue, de manière démocratique, du référendum prévu pour se tenir le mois de juillet prochain,ainsi que des autres scrutins qui s’en suivront.

L’ambassadrice a tout d’abord salué la vison du gouvernement pour une émergence économique à l’horizon 2030 et a exprimé l’engagement de l’Australie à soutenir le développement socio-économique des Comores ainsi que les efforts de paix et de stabilité dans la région de l’Océan Indien. Elle s’est par ailleurs réjouie de l’adhésion des Comores à l’Iora et donc des avantages que cette adhésion apporte au pays notamment dans les domaines de l’économie bleue et de la consolidation de la sécurité et la sureté maritimes.

Œuvrer pour le renforcement

Avec Eric Frank Saizonou, ambassadeur de la République du Bénin, les discussions ont porté sur les liens d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent les deux pays et les voies et moyens de les raffermir encore davantage. Le chef de l’Etat a donc commencé par saluer les avancées significatives enregistrées au Benin et notamment la paix et la stabilité qui y règnent, une situation qui sert d’inspiration pour les Comores. Il a ensuite fait part à l’ambassadeur des défis auxquels l’Union des Comores est confronté aujourd’hui et notamment le contentieux qui l’oppose à la France sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte mais aussi les réformes devant avoir lieu suite à la tenue des assises nationales et notamment le référendum prévu pour se tenir le mois de juillet prochain, et a sollicité l’appui du Bénin dans ce sens.

L’ambassadeur a commencé par saluer la bonne qualité des relations qui unissent le Bénin et les Comores et a exprimé la volonté de son pays d’œuvrer pour leur renforcement. Il a rappelé que son pays a connu ses moments d’instabilité et qu’il est aujourd’hui bien placé pour comprendre la nécessité d’œuvrer pour la consolidation de la paix et de la stabilité.