Devant la presse samedi dernier à la résidence du chef de bureau de l’Union européenne aux Comores, l’ambassadeur de l’Ue aux Comores Giovanni Di Girolamo a dressé le bilan de ses quatre années d’exercice en tant qu’ambassadeur de l’Union européenne aux Comores. Un bilan «positif», selon lui. «Ce qui a été réalisé, je ne dirais pas que c’est un mérite personnel mais le mérite revient à tout le monde. J’ai eu la chance d’arriver à un moment où il y a eu l’espace d’améliorer nos relations et je crois qu’on l’a fait», s’est réjoui Giovanni Di Girolamo. L’ambassadeur dit avoir beaucoup appris mais surtout à interagir avec la société comorienne et s’est félicité de constater que pas mal de progrès ont été enregistrés dans certains domaines.
Evoquant les objectifs de sa mission en tant qu’ambassadeur, Giovanni Du Girolamo est revenu sur l’inauguration la semaine dernière de la centrale photovoltaïque à Mwali qui, pour lui, était l’un des projets qui lui tenait à cœur.
«C’est une centrale qui va changer la vie à un nombre considérable de la population de l’île, et qui va apporter l’électricité dans les villages qui en demandaient depuis un bon moment. C’est quand même un changement important», a-t-il avancé avant de préciser le montant exact du projet. «Trois millions d’euros ont été mobilisés pour la réalisation du projet et 40% de la population de Mwali va profiter de cette centrale», devait ajouter l’ambassadeur. Ce dernier devait revenir sur les accords de pêche entre l’UE et les Comores et à ce sujet, l’ambassadeur de l’Ue aux Comores note «une avancée positive» selon ses termes.
Lutter contre la pêche illicite
«Pour l’Union européenne, il est important que tous nos partenaires puissent assurer la protection de l’environnement marin et la protection des ressources halieutiques. C’est votre environnement et non le nôtre. Donc, c’est une politique qu’on a adopté pour stimuler les pays à se doter des moyens pour lutter contre ce phénomène qui est la pêche illicite. Du travail, il en reste à faire mais nous avons une vision et je pense bien qu’on peut y arriver», a-t-il expliqué.
En ce qui concerne les relations entre l’Union européenne et les autorités comoriennes, l’ambassadeur a reconnu qu’à son arrivée, celles-ci étaient fonctionnelles mais plutôt froides. «Il y avait des différends d’opinions mais ce qu’on a fait durant ces quatre années c’était de faire en sorte d’intensifier le dialogue, soulever des sujets qui peuvent effectivement être plus chauds que les autres mais les aborder d’une façon discrète et amicale», a-t-il déclaré.
