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Bilan partiel du Cpan : Le ministère des Finances s’intéressera à la gestion financière

Bilan partiel du Cpan : Le ministère des Finances s’intéressera à la gestion financière

Politique | -   Mohamed Youssouf

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Les conférenciers reconnaissent qu’en raison d’un retard au niveau du dossier financier en rapport avec les indemnités de participation aux ateliers, “… le trésor public est venu avec son agent et l’argent pour effectuer le paiement et ramener les justificatifs”. Lors de cette conférence de presse, Saïd Larifou a mis l’accent sur les propositions pertinentes, les échanges constructifs et le fait que les ateliers ne concernaient pas les personnalités que les Comoriens ont l’habitude de voir tous les jours pour ce genre d’événement. Pour finir, le président du Cpan, Saïd Mohamed Sagaf a informé que l’opposition ne reconnait pas la demande de report des assises qu’on lui prétend.

 

Hier mercredi, soit trois jours après la fermeture des ateliers sur les thématiques des assises, les six membres du bureau exécutif du comité de pilotage ont réuni la presse dans leur local de Maluzini pour faire un bref bilan de ses activités.

Amené à répondre à des questions liées à la gestion financière du Cpan, le président de cette institution, Saïd Mohamed Sagaf a fait comprendre que le moment n’est pas opportun. Pour tordre le cou aux rumeurs sur une éventuelle insuffisance des justificatifs pour la première tranche d’argent versée par le gouvernement, il expliquera que

 

l’absence d’une pièce dans le dossier n’est pas en soi un problème. Le ministère des Finances et le trésorier du Cpan vont travailler sur le volet financier pour établir la transparence qui s’impose. Toutefois, ce n’est pas encore le moment. Quant aux informations selon lesquelles le gouvernement aurait rechigné à débloquer la seconde tranche, je peux vous affirmer que nous l’avons reçue, a détaillé Saïd Mohamed Sagaf

 

pour qui, la présence d’un comptable public lors du paiement des indemnités de participation aux ateliers est liée à un retard dans le processus qui consistait à peaufiner le dossier de ces indemnités.


60% de demande approuvée

“Nous accusions un retard et le temps ne nous permettait pas de monter le dossier raison pour laquelle, nous avons jugé opportun que le trésor public vienne avec son agent et l’argent pour effectuer le paiement et ramener les justificatifs”, a poursuivi le président du Cpan.

En ce qui concerne les activités elles-mêmes notamment l’organisation et le déroulement des ateliers, Dr Sounhadj Attoumane a révélé que chaque institution étatique avait droit à vingt-cinq participants, que les experts avaient droit à 10% du nombre total et que les Comoriens avaient une panoplie de voies pour s’enregistrer et prendre part. Selon ses chiffres, 60% des demandes de participation ont été approuvées.

Concernant les propos du gouverneur Salami Abdou Salami qui déplorait une sélection biaisée à Ndzuani en ce qui concerne les participants, le second vice-président du Cpan a tenu à confirmer la présence de plusieurs militants du parti Juwa pour démonter cette accusation.

Lors de notre passage sur les différents sites qui abritaient les ateliers, plusieurs participants avaient pointé du doigt le fait que le Cpan n’ait pas pris en compte les profils des uns et des autres par rapport aux thèmes.

 


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Pour répondre, les conférenciers expliquent qu’en majorité, les participants s’étaient contentés de donner les axes qui les intéressaient sans pour autant préciser les thèmes. “Raison pour laquelle, nous devions jongler avec les capacités d’accueil des salles et des inscrits par thème”, a précisé Sounhadj Attoumane.

Pour sa part, le porte-parole du Cpan, Saïd Larifou, a mis l’accent sur le climat qui a prévalu lors des travaux et a souligné les propositions pertinentes, les échanges constructifs et le fait que les ateliers ne concernaient pas les personnalités que les Comoriens ont l’habitude de voir tous les jours pour ce genre d’événement.

Quant à l’information sur la demande de report des assises qui proviendrait de l’opposition, Saïd Mohamed Sagaf a informé que les responsables des partis politiques n’ont pas reconnu cette ouverture. “J’ai appelé deux responsables pour confirmer cette information parce que selon moi, c’est une ouverture qu’il fallait saisir. Sauf qu’au final, on m’a confirmé que cette demande n’est pas le fruit d’une concertation”, a-t-il dit.

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