Ahamed Saïd Youssouf, président du comité villageois de Kwambani Mbadjini- Est :
"J’attends que ce dialogue inter-comoriens aboutisse à la mise en place des structures et des conditions permettant d’assurer le bon déroulement des échéances électorales à venir. J’ose croire qu’avec les thématiques étudiées la semaine dernière, notamment les textes législatifs et règlementaires en lien avec les échéances électorales de 2024, la réforme de la Ceni, la révision du découpage électoral, la loi sur les partis politiques, la place et le rôle de l’opposition dans la gestion du pays, on peut s’attendre à des élections assez acceptables. Notons que le dialogue est un processus très long qui demande beaucoup de patience et de persévérance. Et j’espère que ce premier round de ce long processus nous apportera des bons résultats. Nous demandons à ce que l’organe de coordination de ce dialogue soit permanent".
Nadhoimedine Hadji Saandi Kassim,représentant d’une Ong
"J’attends de ce dialogue des changements positifs s’agissant des réformes de la Ceni. J’ai participé aux travaux du groupe 2 sur les réformes de la Ceni. Je crois fortement que si les propositions qu’on a faites sont prises en compte, un grand changement dans le cadre de la Ceni aura des effets. Ce qui est important à souligner, c’est qu’au cours des ateliers, on nous a fait un aperçu des missions de la Ceni, son historique, sa composition, son organisation, les démembrements de la Ceni, et le travail des différentes structures. Et c’est ce qui nous a permis de faire part des problèmes qui y sont liés, et voir comment faire en sorte que les choses se passent correctement dans les années à venir."
Mouinat Housseine, membre apolitique de la Diaspora
J’attends de ces échanges une réconciliation entre tous les Comoriens. Que la Diaspora comorienne ait ses droits afin de pouvoir apporter encore davantage sa contribution dans l’épanouissement du pays. La Diaspora contribue fortement dans l’économie du pays. Nous sommes venus nombreux pour prendre part au dialogue national sans pour autant afficher d’étiquette politique. C’est un collectif de ressortissants comoriens, composé d’hommes et de femmes, ayant compris la nécessité de s’unir, de se retrouver ensemble pour poser les vrais problèmes du pays et d’en trouver des solutions qui profiteront à tout le monde. Je remercie l’initiateur de ces échanges pour avoir vu l’importance d’impliquer la diaspora dans les débats et l’impliquer dans l’avenir du pays.
Ambidi Saïd Mattoir, chef de la délégation mahoraise au Dialogue
J’attends dans la continuité en ce qui concerne l’avenir de notre pays les Comores. Le Dialogue est un moyen pour mobiliser tous les Comoriens des quatre îles pour échanger sur l’avenir de l’archipel. Mayotte fait partie intégrante des Comores au regard du droit international. Et, nous pensons que les autorités qui nous dirigent aujourd’hui doivent tenir compte de nos doléances. Nous voulons marque notre présence aux Comores dans les différentes instances officielles du pays, que ça soit au sein du pouvoir législatif ou au sein du pouvoir exécutif. C’est d’ailleurs pour cette raison que, comme en 2018 avec les Assises nationales. Nous sommes venus aujourd’hui pour apporter notre contribution dans la nouvelle donne du pays.
Abdoulmouhayimine Abdallah, maire de Fomboni
J’attends de ce dialogue national, la prise en compte des propositions qu’on a déjà faites. La crédibilité du dialogue repose sur la mise en œuvre effective des différentes recommandations des différents groupes. J’espère que ce rassemblement de Comoriens permettra de poser des bases solides dans la volonté de construire un avenir meilleur pour notre pays. J’estime par ailleurs que ce sera le moment de penser à rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays.
Personnellement, j’apprécie vraiment l’attitude des uns et des autres, leur souci de discuter sur devenir du pays notamment l’implication de la diaspora dans le développement des Comores d’aujourd’hui et de demain.
