Convoqué pour être auditionné le mardi prochain par la commission parlementaire chargée de faire la lumière sur le programme dit de la citoyenneté économique, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi avait, dans une vidéo postée sur le réseau social Facebook le 25 octobre dernier, demandé à ce que son rendez-vous avec la commission prenne un caractère public.
Entendez par là, une audition publique. Pour formaliser cette demande, dans une lettre reçue le vendredi 3 novembre par le secrétariat général de l’Assemblée, l’ancien président demandait à la commission d’enquête
d’accepter que mon audition soit publique et radiodiffusée.
La commission présidée par Dhoihir Dhoulkamal s’est penchée sur cette demande et a opposé une fin de non recevoir.
Elle estime que l’audition de l’ancien chef de l’État devait suivre le même procédé établi dès le début de l’enquête à savoir à huis-clos.
“Nous avons convenu qu’il ne fallait pas donner une suite à cette demande parce que dès le début, le huis clos a été de mise. L’ancien président sera auditionné comme tout le monde mais pas en public. Il ne lui appartient pas de nous dire ce que nous devons faire.
Toutefois, après le 13 décembre date butoir pour remettre le rapport final, il peut demander une copie de son audition comme tous les autres” nous a affirmé le député Oumouri M’madi Hassani membre de la commission d’enquête.
Une lettre a été envoyée à l’ancien président ce samedi afin de lui notifier la décision prise à l’unanimité par les membres de la commission parlementaire de procéder à son audition entre quatre murs. Voilà de quoi mettre fin au débat qui fait rage sur les réseaux sociaux. Ou non.