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Commission de l’Océan indien (Coi) I Hamada Madi cède le pouvoir à Vêlayoudom Marimoutou

Commission de l’Océan indien (Coi) I Hamada Madi cède le pouvoir à Vêlayoudom Marimoutou

Politique | -

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Après quatre ans à la tête de la Commission de l’Océan Indien (Coi), Hamada Madi Boléro a passé le flambeau au nouveau secrétaire général, Vêlayoudom Marimoutou. Il dit avoir laissé une organisation «stable» avec une région «en paix» dans une période de crise sanitaire mondiale.

 

Désigné le 6 mars 2020 lors du 34e Conseil des ministres de la Coi aux Seychelles, Vêlayoudom Marimoutou succède à Hamada Madi Boléro. La passation a eu lieu hier, jeudi 16 juillet au siège de l’organisation à Ebène à l’Ile Maurice. Une cérémonie de passation de pouvoir qui s’est déroulée par vidéo-conférence, présidée par le ministre comorien des Affaires étrangères, président en exercice du conseil des ministres de la Coi, Souef Mohamed El-Amine.

Depuis le siège de la Coi à Maurice, le secrétaire général sortant a remercié son équipe, les pays membres de la Coi et les partenaires. Il a par la suite exposé les grandes lignes de son bilan. Un bilan basé sur la sécurité et la paix dans la région. «Sans sécurité et sans stabilité, il serait vain de penser au développement», a déclaré l’ancien secrétaire général sortant.


Insistant sur la stabilité de la région, Hamada Madi s’est ainsi félicité de laisser une région paisible malgré quelques tensions. «Notre région est heureusement en paix et nous pouvons nous en réjouir malgré les tensions entre les grands puissances que nous observons», a-t-il souligné, poursuivant qu’il est ravi «d’avoir initié des discussions avec l’Agence française de développement (Afd) pour un projet régional de paix, de stabilité et de gouvernance». Hamada Madi a insisté que la stabilité régionale demeure aussi sur «notre mer». «La stabilité maritime est assurée», a-t-il rassuré.


Le bilan du secrétaire sortant est marqué aussi par l’élargissement du cercle des partenaires ayant notamment le statut d’observateurs. «Après avoir accueilli la République populaire de Chine comme premier membre observateur en 2016, nos Etats membre ont salué l’arrivée de l’Union européenne, de la Francophonie et de la République souverain de Malte, puis en mars dernier de l’Inde, du Japon et de l’Onu…», a-t-il énuméré, montrant que la Coi a fait des progrès dans divers domaines, citant la culture, la sécurité alimentaire, la lutte contre la pandémie du coronavirus et les changements climatiques. A son tour, le nouveau secrétaire général de la Coi, Vêlayoudom Marimoutou, a félicité son prédécesseur qui lui «lègue une organisation forte et moderne».

«Je remercie Hamada Madi de me laisser une institution en cours de modernisation, qui porte les ambition de nos Etats et qui s’affirme comme un acteur incontournable de la scène régionale». Pour M.Marimoutou, les îles de l’Océan indien sont «des îles sentinelles de l’Afrique de l’Est avec des territoires en interfaces des groupe maritimes et terrestre de l’Afrique à l’Asie». Le nouveau patron de la Coi a appelé à renforcer les liens entre les îles pour pouvoir répondre aux défis de la région. Il s’est engagé à répondre aux besoins de la communauté régionale.


Après la serie des discours des différents ministres et représentants des îles de la Coi, le président en exercice du Conseil des ministres de la Commission de l’Océan indien, Souef Mohamed El-Amine, a salué «le bilan positif» du secrétaire général sortant. «Je voudrais, ainsi, saisir cette heureuse opportunité pour rendre un hommage mérité à Boléro pour tout ce qu’il a réalisé pour le bien de l’indianocéanie et des peuples de notre région», a-t-il déclaré, ajoutant que «Boléro, figurera désormais sur la liste des enfants et personnalités qui ont marqué l’histoire de l’espace indianocéanique».


Le chef de la diplomatie comorienne a félicité le nouveau secrétaire général de la Coi. «Je vous félicite et vous souhaite, au nom des membres du Conseil, la bienvenue dans la famille de la Coi et je tiens à vous rassurer de ma disponibilité et de celle de la présidence en exercice à vous accompagner dans vos nobles missions», a-t-il certifié, mentionnant «son précieux apport, son expérience, sa disponibilité et son savoir-faire» pour parachever l’évolution institutionnelle en cours. «Je sais que sa touche personnelle et son parcours impressionnant lui permettront de conduire avec succès la mission que nous lui confions», a-t-il conclu. (Lire une interview exclusive du secrétaire général sortant, Hamada Madi, accordée à Al-watwan, pages 6 et 7).

Chamsoudine Saïd Mhadji

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