La liste Moroni Djidzima, conduite par Abdallah Mohamed et Faouziat Mahamoud Kamoula a organisé le samedi 20 juin dernier, une conférence de presse, à l’hôtel le Kalyptus pour annoncer sa nouvelle démarche relative à l’élection du maire de la commune de Moroni.
Le conseiller communal Abdullah Saadi a indiqué qu’ils ont adressé une lettre à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), pour demander «l’organisation de l’élection du maire de la commune». Moroni Djidzima est revenue sur les incidents de ces derniers temps au niveau de la commune de Moroni, lesquels ont, selon les conférenciers, «terni l’image de la commune de la capitale».
La décision de la chambre électorale
La conseillère Faouziat Mahamoud Kamoula a souligné qu’en se référant à la décision de la chambre électorale de la Cour suprême, rendue le 13 mai dernier, annulant l’élection du bureau élu de la commune de Moroni, la liste Moroni Djidzima a saisi la Ceni, organe habilité pour organiser les élections des maires, en vue d’organiser l’élection du maire de Moroni.
Faouziat Mahamoud Kamoula estime que «seule une nouvelle élection du maire de la capitale peut mettre fin aux divergences qui sévissent au sein du conseil communal». Elle a informé la presse que «des copies de cette lettre ont été transmises au ministère de l’Intérieur, au secrétariat général du gouvernement, à la direction de cabinet du président de la République, à l’Assemblée de l’Union et à la Cour suprême, pour les mettre au courant de leur démarche qui tend à apaiser les tensions si vives au sein de du conseil communal».
Moroni Djidzima a condamné «les propos et les actes posés par certains de leurs collègues conseillers communaux, qui n’honorent pas l’image du conseil communal de la ville de Moroni». Elle a souligné que Moroni Djidzima se désengage de tels actes et reste disposé à discuter avec toutes les listes des conseillers communaux composant le conseil communal de la capitale. Elle appelle leurs collègues conseillers à mettre un terme au climat de méfiance en pensant d’abord au devenir de la commune de la capitale.