Le nouvel ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite aux Comores a été reçu pour la première fois hier lundi 21 juin par le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal. Le diplomate saoudien a présenté les copies figurées qui enclenchent la procédure de présentation officielle de ses lettres de créances auprès du chef de l’Etat.
Dr Atallah bin Zayed n’a fait aucune déclaration à la presse comme le veut la tradition avant la réception officielle par le président de la République «dans les prochains jours», pour marquer son accréditation officielle en tant qu’ambassadeur. «Nous n’avons pas encore une date précise mais il sera reçu dans les prochains jours par le président», confie notre source.
Le nouvel ambassadeur n’est pas un inconnu de la diplomatie saoudienne pour avoir occupé divers postes techniques lui permettant de faire valoir ses talents d’administrateur. Il intègre le ministère saoudien des Affaires étrangères au début des années 1990 après un long parcours universitaire qui lui a permis de décrocher, en 2018, un doctorat en Administration publique au Collège d’Economie et des sciences politiques de l’Université du Caire en Egypte.
«Il a également obtenu une maîtrise en administration publique de la California State University, Northridge aux États-Unis entre 2008 et 2009», d’après le site d’information Arab News. Diplomate chevronné, attaché au multilatéralisme, et maîtrisant trois langues (l’arabe, l’anglais et le persan), Dr Atallah bin Zayed a servi au Koweït, en Iran, en Jordanie, aux États-Unis d’Amérique, en Égypte et en Finlande. «Il a publié de nombreux livres, dont «Les relations politiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran et leur impact sur la sécurité régionale du golfe Persique», a souligné le site Arab News.
Le nouvel ambassadeur est un adepte des grandes politiques économiques et fait partie des premiers défenseurs de «la Vision 2030 de l’Arabie Saoudite» qui consiste à diversifier les sources de revenus du royaume très dépendantes des rentes pétrolières. Pour lui, la diversification de l’économie reste un passage obligé, considérant le tourisme et les nouvelles technologiques, par exemple, comme de leviers importants pour développer l’Arabie Saoudite.
AS Kemba
