Ce programme d’exécution de l’accord de coopération dans le domaine des affaires islamiques a été signé par Abderrahmane Ghanim Alghanim, vice-ministre des Affaires islamiques du Royaume d’Arabie Saoudite, et Jean Youssouf, secrétaire général du ministère comorien des Affaires islamiques.
Dans son intervention à cette occasion, le ministre des Affaires islamiques, Moussa Mahoma, a précisé que cette seconde convention, signée par son département et le ministère saoudien des affaires islamiques “marque un nouveau départ de la coopération liant le Royaume et les Comores en matière religieuse d’une part, et de la coopération qu’entretiennent le pays et l’Arabie Saoudite dans ce domaine, de l’autre”.
Revenant sur certains aspects de la coopération comoro-saoudienne, Mahoma a rappelé la nécessite de cet accord pour “la lutte contre le chiisme aux Comores”.
Le Royaume contribuera, dans le cadre de cette coopération, à la formation des imams comoriens, dans le cadre de la nouvelle stratégie du gouvernement comorien, a ajouté le ministre.
Dans une déclaration similaire, le vice ministre saoudien des Affaires islamiques, Abderrahmane Ghanim Alghanim, a exprimé l’ambition de son pays d’accompagner les Comores sur le programme de lutte contre le chiisme.
L’intervenant a ajouté que “le ministère saoudien des affaires religieuses jouera un rôle prépondérant en vue d’affermir les liens entre les oulémas du pays”, soulignant que cette institution contribue à contrecarrer les risques émanant de la mauvaise interprétation de l’Islam.
La coopération comoro-saoudienne en matière religieuse est régie par un protocole signé entre les deux ministères, daté de 2016, ainsi que par un procès-verbal de réunion du comité mixte, signé en 2014 à Medine en Arabie Saoudite.
L’ambassadeur d’Arabie Saoudite auprès de l’Union des Comores, Hamad Alhajiri a, au passage, insisté sur la disponibilité de son pays pour renforcer le programme du développement durable des Comores.