«Un record historique». La première conseillère à l’ambassade de la République populaire de Chine s’est félicitée du bon niveau de coopération entre Moroni et Beijing. «C’est la première fois qu’on accorde un nombre assez important de bourses à des étudiants comoriens depuis 1982», a ainsi souligné Ja Guiling dans son discours à l’occasion de la cérémonie de remise des bourses à 22 bacheliers comoriens, organisée hier après-midi à l’ambassade de Chine en présence du ministre de l’Education nationale, Moindjie Mohamed Moussa.

La Chine avait accordé, l’année dernière, neuf bourses à neuf bacheliers comoriens. Le gouvernement comorien avait alors demandé une hausse du quota en 2019. «Le ministère de l’Education des Comores et la commission des bourses chinoises continuent à collaborer bilatéralement afin d’augmenter le nombre de bourse, c’est le fruit du dialogue avec les autorités comoriennes, nous verrons comment augmenter encore le nombre de bourses», a encore souligné Mme Ja Guiling. Le président Xi Jinping avait promis d’accorder 50 mille bourses à des étudiants du continent africain à l’occasion du dernier forum sino-africain tenu en septembre 2018 à Beijing. «Ces bourses sont accordées dans le cadre de cet engagement du président Xi Jinping d’accompagner les pays africains, aux Comores, nous y travaillons pour traduire cet engagement en faits concrets», a précisé la diplomate chinoise.

Le fruit du dialogue sino-comorien

Le ministre de l’Education a souhaité «bonne chance et un bon séjour en Chine» aux heureux bénéficiaires accompagnés de leurs parents et proches. Moindjie Mohamed Moussa a loué la coopération sino-comorienne, rappelant les liens fraternels qui unissent les deux pays depuis l’indépendance des Comores en 1975. «Vous irez chez vous», a-t-il lancé à l’endroit des boursiers. «Vous avez le devoir de revenir après la fin de vos études car le pays compte beaucoup sur vous», a insisté le ministre. «La Chine n’a jamais fait une pause dans sa coopération avec les Comores et nous en sommes reconnaissants», a poursuivi le patron de l’Education nationale.

Eldjihad Ibrahim