Le président de la République, Azali Assoumani, a reçu en audience, lundi 26 février, le ministre d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Sheikh Shakhboot Nahyan Al Nahyan, avec qui il souhaitait s’enquérir du niveau d’avancement des projets d’investissements émiratis aux Comores. Le chef de l’Etat était entouré de ses ministres de l’Agriculture, Houmed M’saidie, des Postes et Télécommunications en charge de l’Economie numérique, Souef Kamalidini, de son conseiller privé, Nour El-Fath Azali et de l’ambassadeur des Comores aux Emirats arabes unis, Said Toihir.
«C’est une rencontre informelle. Le président voulait s’informer de la situation globale des différents projets que les Emirats comptent bien exécuter aux Comores. Les échanges ont surtout porté sur la coopération bilatérale et les programmes d’investissements. Le ministre émirati a aussi remercié le président pour sa présence à Abu Dhabi», a confié un technicien comorien qui a assisté à la rencontre. Les deux pays ont signé un mémorandum de coopération dont les actions sont placées sous la supervision et la coordination du ministère émirati des Affaires étrangères.
A ce jour, outre la coopération en matière de défense, les Comores et les Emirats arabes unis sont liés par différents accords d’investissements dans le transport maritime, les infrastructures aéroportuaires, le tourisme et l’hôtellerie sans compter l’accompagnement régulier des programmes dans d’autres secteurs.
Les infrastructures aéroportuaires, le transport maritime et l’hôtellerie
Le projet en tête de liste concerne l’Aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim (Aimpsi).
L’Etat a signé en novembre 2023 une concession accordant le monopole de gestion à une société émiratie avec l’engagement d’assurer l’agrandissement et la modernisation de la plateforme dans un souci d’augmenter le flux des voyageurs et d’intégrer des équipements modernes et de nouvelles infrastructures pouvant contribuer à l’amélioration des services.La rénovation du Golden Tulip et la mise en place d’une société de transport maritime sont aussi dans le viseur des autorités des deux pays.