Le nouvel ambassadeur de France poursuit ses rencontres de courtoisie avec les autorités un mois après son arrivée dans le pays et 22 jours après son accréditation par le chef de l’Etat. Etienne Chapon a été reçu, en début de semaine, par le ministre des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak. Les deux responsables ont passé en revue l’action de la France aux Comores et renouvelé la volonté réciproque de consolider les projets engagés dans de nombreux secteurs.
« Lors des échanges, les deux personnalités ont passé en revue les avancées du Plan de Développement France-Comores (Pdfc), un programme structurant signé par les deux gouvernements qui comporte plusieurs composantes répartis dans différents secteurs d’activité », a-t-on indiqué. « Le ministre a détaillé les principaux axes de développement en particulier le secteur financier : l’assainissement, l’opérationnalisation de la Banque postale, l’appui à la gouvernance financière, l’appui budgétaire et la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Généralisée, projet phare du Plan Comores Émergent », souligne la page officielle du ministère des Finances.
Trois projets transformateurs
La France, premier partenaire bilatéral des Comores en nombre de projets, intervient dans presque tous les secteurs à travers le Pdfc (Plan de développement France-Comores) doté, au départ, d’une enveloppe de « 150 millions d’euros ». Le montant a été revu à la hausse pour passer à « 260 millions d’euros », selon le prédécesseur d’Etienne Chapon. Education, santé, finances publiques, secteur bancaire, justice, formation professionnelle, autonomisation des jeunes, environnement, agriculture avec un programme visant à assurer la compétitivité des produits de rente, certains projets sont toujours en cours alors que d’autres, au stade final, connaissent de nouvelles phases pouvant mener à leur consolidation ou à leur prolongement.
Dotés respectivement de « 20, 18 et 2,5 millions d’euros », les chantiers de réhabilitation de « 45 établissements scolaires », de mise en place d’une Assurance maladie généralisée (Amg) et du renforcement du personnel judiciaire (Mahakama ya Wusawa) sont considérés comme les trois projets transformateurs les plus emblématiques engagés par la France ces dix dernières années aux Comores après la centrale photovoltaïque inaugurée en 2020 au sud de Ngazidja. « Les deux parties ont convenu de créer un cadre de dialogue permanent. L’ambassadeur a affirmé sa détermination à poursuivre l’élan initié par son prédécesseur et à accompagner efficacement la mise en œuvre du Plan Comores Emergent », a indiqué encore la page du ministère des Finances
