Un atelier d’échanges et de réflexion sur un projet de coopération générale entre les Comores et la république mozambicaine se tient du 5 au 8 octobre à Moroni en présence d’une délégation Mozambicaine conduite par l’ambassadeur Antonio Macheve.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Said Mohamed Maoulana a lancé les travaux de l’atelier sur les mécanismes et les bases de la mise en place de cette coopération. L’objectif de ces assises est, selon l’ambassadeur des Comores à Addis-Abeba, l’élaboration d’une feuille de route devant amener à renforcer les liens de fraternité entre les deux pays suite à la volonté des chefs d’Etat des deux pays. Assoumani Youssouf Mondoha a également précisé “qu’un accord de coopération générale dans tous les domaines sera signé prochainement entre les autorités mozambicaines et comoriennes. Cet accord vise à renforcer les liens des deux pays notamment dans le secteur de la paix”.

L’engagement des deux chefs d’Etats

Pour sa part, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères Said Mohamed Maoulana ; laisse entendre que depuis la visite du président Azali Assoumani au Mozambique, nos relations ont franchi un grand pallier historique matérialisé avec l’engagement fort de nos deux chefs d’Etats, de relancer notre coopération pour corriger une anomalie historique qui a freiné notre coopération dans le temps. 

“Au-delà de cette coopération classique, l’histoire récente de se qui s’est passé à Cabo Delgado nous interpelle et nous oblige à adapter nos stratégies et à se concerter au niveau de tous les acteurs concernés par cette intrusion terroriste qui menace la paix et la stabilité de la zone du Canal de Mozambique”, dit-il, avant de poursuivre : “Après de 300 km des côtes mozambicaines, l’Union des Comores prend cette menace au sérieux et se solidarise avec ce pays frère qu’est le Mozambique”.

Dans son intervention, le chef de la délégation mozambicaine l’ambassadeur Antonio Macheve a rappelé les relations historiques entre les Comores et le Mozambique et la nécessite de la mise en place cette coopération notamment dans le secteur agricole, pèche et la paix. “Je suis heureux de visiter les Comores et je me sens chez moi” dit-il.