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Comores-Nations-Unies: les deux parties dévoilent «le plan-cadre de coopération 2022-2026»

Comores-Nations-Unies: les deux parties dévoilent «le plan-cadre de coopération 2022-2026»

Politique | -   Chamsoudine Said Mhadji

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Signé le 26 juillet 2021, «le plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2022-2026» se veut «une réponse commune des Nations unies aux priorités nationales» inscrites, entre autres, dans le Plan Comores émergent (Pce).

 

Les Comores et le Système des Nations-Unies ont dévoilé, fin juillet, «le plan-cadre de coopération des Nations-unies pour le développement durable 2022-2026». Le document a été signé le 26 juillet 2021 par le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, et le coordonnateur résident du Système des Nations-unies aux Comores, François Batalingaya. Le document se veut «une réponse commune des Nations unies aux priorités nationales» inscrites, entre autres, dans le Plan Comores émergent (Pce).

Quatre priorités stratégiques

La vision stratégique de l’équipe pays des Nations unies aux Comores c’est de, d‘après le document, «s’unir d’avantage dans l’action et s’orienter sur des résultats de développement transformationnels et tangibles en plaçant les plus vulnérables au cœur de ses programmes, et en renforçant ses partenariats stratégiques afin de soutenir efficacement les efforts du gouvernement et d’autres acteurs nationaux pour la réalisation des priorités nationales alignées aux Odd, gage de l’émergence de l’Union des Comores d’ici 2030».


Dans la déclaration commune signée par les deux parties, «le gouvernement comorien et les agences du Système des Nations-unies s’engagent à œuvrer ensemble pour la réalisation des objectifs décrits dans le présent cadre de coopération des Nations-unies pour le développement durable (Unsdcf) au titre de la période 2022-2026».
De leur côté, les Nations unies s’engagent à «renforcer le dialogue et le partenariat stratégique avec le gouvernement comorien et autres acteurs clés sur les politiques publiques» en vue de permettre à l’Union des Comores de poursuivre sa trajectoire vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030.

 

«Les Nations-unies veilleront également à ce que des conditions optimales soient créées en vue de renforcer l’implication et la participation de toutes les parties prenantes nationales engagées dans la mise en œuvre de l’Undcf à travers ses mécanismes et structures de gouvernance», indique le document. Les agences onusiennes annoncent quatre priorités stratégiques : «renforcement de la résilience écologique et de la gestion durable et intégrée des écosystèmes terrestres et marins ainsi que des biens et services éco systémiques associés dans un contexte d’aménagement du territoire et de promotion de l’habitat durable, promotion d’une économie compétitive, moderne, résiliente, verte et bleue, et créatrice d’emplois décents grâce à une croissance forte, durable et inclusive ; valorisation du dividende démographique et promotion de l’offre, de la demande et de l’utilisation inclusive et équitable de services sociaux de qualité par la population, et particulièrement les plus vulnérables, renforcement de l’État de droit, promotion des droits humains, consolidation de la démocratie et de la paix ainsi que de la cohésion sociale et de la recevabilité des institutions».


Les Nations-unies ont annoncé «cinq piliers» du programme de développement durable des Nations-Unies. D’abord le «Pilier planète». «D’ici 2026, les acteurs étatiques et non étatiques, la population comorienne, notamment les groupes les plus vulnérables, renforcent leur résilience face au changement climatique, aux catastrophes naturelles et aux crises et assurent une gestion durable et intégrée des écosystèmes terrestres et marins ainsi que des biens et services éco systémiques associés dans un contexte de promotion de l’habitat durable à faible empreinte environnementale».

«Réalisations du Plan cadre et partenariat»

Le «Pilier peuple» vise, d’ici 2026, la population comorienne, et particulièrement les plus vulnérables, pour qu’ils puissent tirer profit du dividende démographique et utiliser davantage «des services adéquats, inclusifs, équitables, sensibles au genre, pérennes et de qualité de santé, de nutrition, d’éducation, de protection sociale et de prise en charge des victimes de violences». Le «Pilier paix» souhaite que les institutions publiques soient «plus inclusives, efficaces, redevables et résilientes».


Il vise également le renforcement de «la participation citoyenne à la vie publique, la cohésion sociale, les droits de l’homme, l’égalité de genre et la démocratie. Pour ce qui est du «Pilier prospérité». Il est question de faire en sorte que d’ici 2026, «la population comorienne, et notamment les parties les plus vulnérables jouissent d’une prospérité partagée, bâtissent sur une économie plus compétitive et inclusive», selon toujours le document qui prévoient, «des partenariats publics-privés renouvelés, et dans une perspective de croissance durable tournée vers les secteurs d’avenir (économie verte, bleue et numérique».

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