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Comoriens d’ailleurs I Faouzia Vitry compose avec Jean-Louis Prianon aux régionales à la Réunion

Comoriens d’ailleurs I Faouzia Vitry compose avec Jean-Louis Prianon aux régionales à la Réunion

Politique | -

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Dans sa «démarche de reconquête de Saint-Denis», Didier Robert soutient la candidature de Faouzia Vitry et de Jean-Louis Prianon sur le Canton 9 qui s’étend de Vauban à Prima en passant par le Chaudron

 

Faouzia Vitry et Jean-Louis Prianon, ne sont pas des inconnus de la scène politique. La première est vice-présidente de la région et conseillère municipale de l’opposition. Le second, quatrième du 10 000 mètres au Jeux olympiques de Séoul en 1988, s’est toujours impliqué auprès de la jeunesse via le sport. Il dirigea le centre de loisirs jeunes de la police, liquidé voici deux ans, et travaille «à temps partiel» à la Région.

 

«C’est un homme de terrain qui a accompagné toute une génération», déclare Faouzia Vitry en parlent de Jean-Louis Prianon. «Quand je suis rentré à la Région, je suis devenu un adversaire politique et je ne pouvais plus rien faire», souligne Jean-Louis Prianon qui sera prochainement «libre à temps plein» pour s’occuper tant des jeunes que des gramounes. Réunionnaise d’origine comorienne, Faouzia Vitry est chargée de mission dans un organisme public qui intervient dans le champ des services d’aide à la personne.


Comptable de formation, sa vie au quotidien, ce sont les autres. «Je veux consacrer ma vie à mon île, à ma ville et faire tout ce qui est de mon possible pour améliorer le quotidien de mes concitoyens», déclare celle qui est maman d’un jeune garçon de onze ans. «Mon engagement associatif et politique découle avant tout de mon histoire personnelle. Ayant grandi loin de ma mère dans des familles recomposées avec onze frères et sœurs, j’ai vécu depuis mon enfance dans plusieurs quartiers de la commune de Saint-Denis», dit-elle.

«Un canton abandonné»

Le binôme devra battre le tandem de la majorité municipale, constitué par Monique Orphé et Gerard Françoise. Les critiques visent donc le «clan» qui dirige la commune. Un clan qui «détruit tout», qui «cultive la misérabiliste», juge la vice-présidente de la Région, et qui a pratiquement «abandonné» le quartier du Chaudron, ajoute Didier Robert.

 

«Les jeunes ont du talent, des ambitions, des projets en tête. Mais personne n’est là pour les accompagner. On nous a appelés et nous sommes là pour signer un vrai partenariat avec les habitants. Chaque enfant réunionnais qu’importe sa couleur de peau, ses origines, le quartier où il est né, doit trouver sa place et se sentir appartenir à notre société», explique Faouzia Vitry.


«Ici il y a tout ce qui fait la beauté de la politique. Les gens n’y croient plus, mais il n’y a pas d’autre système pour faire avancer les choses», commente Didier Robert qui insiste sur les valeurs de «rassemblement» et de renouvellement de la classe politique. «Nous avons la meilleure équipe.

 

Elle porte cette démarche du renouveau, je dirai même de révolution», poursuit le leader de l’opposition dionysienne.Qui, si les résultats le veulent, compte « combiner » les moyens du Département et de la Région pour une « plus grande efficacité de l’action publique ».

Yahya Zakaria

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