Comme tous les mercredis, le gouvernement, sous la présidence du chef de l’État, Azali Assoumani, s’est réuni hier au palais de Beit-Salam pour le traditionnel Conseil de ministres. Après cette rencontre hebdomadaire, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie, s’est présenté à la presse pour en restituer les principaux points débattus.
Un laboratoire à El-Maarouf
Actualité oblige, c’est la présidence comorienne de l’Union africaine, pour une année à compter du samedi 18 février dernier, qui a ouvert les discussions. «Contrairement à ce qui est rapporté par certains, cette présidence échoyait à l’Afrique de l’Est et les Comores étant les vice-présidents lors de la précédente mandature, il était normal qu’ils soient en pole position pour diriger l’organisation africaine. Néanmoins, aucune règle n’empêchait les autres pays de l’Afrique de l’Est de se positionner et nous saluons sur ce point le Kenya qui a fait le choix de se retirer de la course et ainsi laisser la voie libre à notre pays», déclare le porte-parole du gouvernement. Par la suite, il reviendra sur l’adhésion du pays à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et ses nombreuses retombées notamment sur les jeunes.
Toujours dans ce domaine, le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et du Commerce, cherche à structurer l’activité commerciale de façon à endiguer l’anarchie qui règne. Une série de mesures sera mise en place pour que seuls ceux qui répondent aux critères puissent aspirer à exercer dans le domaine du commerce, particulièrement dans l’alimentation. Pour ce qui est des start-up, le ministère de tutelle a demandé au gouvernement de faciliter l’épanouissement du secteur en mettant entre autres des facilités de crédit.
Concernant la scission de la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf), le budget relatif à la mise en place et au fonctionnement de la poste doit être mobilisé dans les meilleurs délais, selon le porte-parole du gouvernement. Des mesures ont été proposées pour atteindre ces objectifs et stimuler l’environnement entrepreneurial.Sur le secteur de la santé, «je vous rappelle l’ouverture en ce jour (hier, Ndlr) du laboratoire d’El-Maarouf. C’est un laboratoire dernier cri. Il ne manque que l’IRM dans ce nouveau laboratoire. Pour le reste, tout y est, notamment le scanner. Le personnel est déjà opérationnel et les prix sont à la portée de tous», assure Houmed M’saidié.