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Conseil de l’île de Ngazidja : Ouverture de la première session 2018

Conseil de l’île de Ngazidja : Ouverture de la première session 2018

Politique | -   Mariata Moussa

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Convoquée conformément à l’article 35 de la loi statutaire de l’île autonome de Ngazidja, le Conseil de l’île a ouvert sa première session 2018, hier lundi 29 janvier. Ouverte en présence des commissaires de l’île, cette session qui va durer trente jours a pour objet d’examiner le budget 2018 de Ngazidja.

 

Dans son mot d’ouverture, le président du Conseil, Younoussa Saïd M’madi, s’est réjoui de la rapidité de travail effectuée par le commissaire aux Finances, Ibrahim Himidi, pour déposer le budget de l’île dans les délais impartis.

 

Depuis le début de cette mandature dont j’ai la charge de présider, c’est la première fois que le budget a été déposé dans les délais réglementaires, a-t-il déclaré.


Dans son allocution tenue en langue nationale, le président du Conseil a convoqué une conférence des présidents, demain mercredi afin d’examiner rapidement le budget. “J’appelle la commission des finances à plus de diligence afin d’adopter le budget et dans le but de permettre à l’exécutif de l’île de remplir, à son tour, ses missions”, a poursuivi Younoussa Saïd M’madi.

En dehors de l’examen du budget de l’île, cette cérémonie d’ouverture de cette première session de l’année était une occasion pour le président du Conseil de l’île de réitérer la volonté de son institution à soutenir les assises nationales.


Soutenir les assises

Pour lui, ces assises ont pour objet d’effectuer le bilan de 42 ans d’indépendance ce qui constitue une occasion importante pour la population comorienne de rendre en évidence ce qui n’a pas fonctionné durant toute cette période et orienter le pays vers le développement. 

“Je suis conscient que ces assises porteront quelque chose de bien pour le pays et j’appelle tout le monde à s’aligner sur cette politique adoptée par le chef de l’Etat”, a-t-il soutenu. Après le budget de l’île et les assises nationales, le président du Conseil de l’île a profité de l’occasion pour dénoncer la vente des migrants en Libye.

Selon lui, il est impensable qu’au 21ème siècle on puisse procéder à la vente d’esclave dans un pays. Pour Younoussa Saïd M’madi, les Comores n’ont pas été épargnées concernant cette affaire.

“Malheureusement, des jeunes comoriens à la recherche d’une vie meilleure ou de meilleures études se sont retrouvés esclaves en Libye et nous tenons à féliciter le gouvernement comorien d’avoir déployé tous les efforts et les moyens nécessaires pour le rapatriement de ces jeunes compatriotes”, s’est-il réjouit avant de saluer les efforts réalisés par la diaspora comorienne dans le but d’épanouir les relations existantes entre son institution et la plateforme des associations comorienne du 93.

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