Comme tous les mercredis, le conseil de ministres s’est tenu hier dans la matinée au palais de Beit-Salam sous la présidence du vice-président chargé de l’Environnement Moustadroine Abdou qui assure la suppléance du chef de l’Etat.
Au cours de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, plusieurs points étaient à l’ordre du jour à en croire le porte-parole du gouvernement, Mohamed Daoudou.
Le vice-président en charge de l’Agriculture, Moustadroine Abdou, a fait part au conseil de la mise en place d’une politique nationale du système sanitaire et phytosanitaire du pays. Le conseil l’a approuvé mais il a demandé à ce que tous les projets de lois liés à la sécurité alimentaire soient promulgués afin que le pays soit capable de se conformer aux normes internationales régissant tous les produits alimentaires notamment ceux destinés à l’exportation tout comme ceux venant de l’extérieur.
On a également recommandé au ministère de l’Environnement de multiplier les efforts pour que le pays ait des laboratoires dans lesquels, les produits seront contrôlés pour garantir une sécurité alimentaire.
A son tour, le ministre des Finances, Saïd Ali Chayhane a informé ses collègues de l’acquittement de la dette contractée auprès de la Banque des pays d’Afrique de l’Est et du Comesa (Zep). En effet, depuis la création de cette banque en 1985, le pays avait souscrit 54 actions émanant du capital de la banque. Cette somme s’élevait à 612 000 dollars. Le ministre de la Justice, Moussa Mahoma a informé au gouvernement la création de deux écoles.
Une pour les magistrats et l’autre pour les administrateurs. Cette école nationale d’administration aura comme objectif de former des administrateurs de renommée internationale. Moussa Mahoma se doit donc d’apporter plus de détails sur ces deux projets ambitieux.
Une subvention mensuelle de 120 Millions
Au niveau de l’éducation, le conseil aurait été informé de l’avancée des négociations menées, entre le cabinet présidentiel, les ministères des Finances et de l’Economie pour trouver une solution aux grèves en cours. Selon toujours Mohamed Daoudou, le gouvernement aurait accédé à toutes les demandes financières du Syndicat national des enseignants de l’université des Comores (Sneuc).
Il a aussi évoqué la dette auprès de la Caisse nationale de retraites qui est en cours de paiement et l’augmentation de la subvention dédiée à l’université actuellement de 73 millions de francs comoriens mais qui avoisinera les 102 millions. Raison pour laquelle ils ont demandé la reprise des cours.
Au niveau de l’enseignement secondaire, le conseil a salué l’initiative prise par les enseignants qui ont accepté de reprendre le cours en attendant la satisfaction de leurs revendications. Quant aux avancements réclamés par les enseignants, un comité mixte devant se pencher sur la question sera bientôt mis en place.