Le traditionnel conseil des ministres hebdomadaire a eu lieu hier, mercredi 17 novembre, au palais de Beit-salam, sous la présidence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour : tourisme, à la pêche, à la santé et surtout la stratégie à mettre en œuvre pour la consolidation des liens fraternels qui unissent les Comores et les pays voisins tels que la Tanzanie, le Mozambique, l’Ethiopie ou encore le Kenya.
Le porte-parole du gouvernement a évoqué la problématique des terrains et des parcelles qui défraient la chronique ces derniers jours. «Pour se déclarer propriétaire d’une parcelle qui se trouve dans la capitale, il faudrait que celle-ci lui soit acquise dans le cadre de la loi avec une certaine transparence. Dans le cas contraire, le bien revient à l’Etat», a-t-il insisté.
Le cas des Etablissements Grimaldi
«Dans le cas des Etablissements Grimaldi, nous savons tous la tournure qu’a dû prendre ce débat mais étant donné les différents projets mis en place par l’Etat, celui-ci détient tous les droits d’acquisition», a déclaré Houmed M’saidie. Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que quiconque se déclare légataire de ces terrains ou d’autres d’ailleurs, peut bel et bien faire valoir «ses droits» à la justice pour toute réclamation.
Le projet de création d’une compagnie aérienne nationale a été également évoqué. A ce sujet, Houmed M’saidie a avancé que le projet est dans sa phase finale. «Les préparatifs avancent bien et d’ici peu, tout sera achevé et nous allons vous faire part sur ce que l’Etat a décidé au sujet de la création de cette compagnie nationale», a-t-il souligné.
Le porte-parole du gouvernement a bien voulu se prêter au jeu de questions-réponses. Revenant sur l’avancement des travaux du tronçon Mitsudje-Fumbuni, Houmed M’saidie a souligné que le projet ne concerne pas que le gouvernement. «C’est un projet en parfait accord avec la banque africaine de développement (Bad) qui se charge du financement. C’est toute une série de procédures, il va falloir tous se mettre d’accord et ensuite lancer l’appel d’offres et si je ne me trompe pas à ce sujet, si cet appel d’offres n’a pas déjà été lancé, il le sera lancé incessamment afin que ce projet soit vite achevé», a-t-il dit.
Mhoudini Yahaya