Le conseil des ministres s’est tenu hier mercredi au palais présidentiel de Beit-salam sous la présidence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour. Et, le porte-parole du gouvernement en a livré le compte rendu à la presse.Parmi les sujets discutés en conseil des ministres : la libéralisation du marché du riz ordinaire et surtout les conditions qui devront être imposées au commerçant désireux de commercialiser du riz ordinaire dans le pays. A ce sujet, le porte-parole du gouvernement devait rappeler qu’en une année, la population comorienne consomme à peu près 70 000 tonnes de riz.
Raison pour laquelle le gouvernement a décidé de confier les 35 000 tonnes à la société Onicor et de laisser les 35 000 autres tonnes à la disposition du commerçant ou un groupe de commerçants désireux de s’acquérir du marché. «Les conditions d’acquisition de la licence pour importer du riz dans le pays ont été étudiées en conseil et d’ici peu, un arrêté sera divulgué pour que tout soit clair à ce sujet », a informé Houmed M’saidie. Autre sujet abordé lors de ce conseil des ministres concerne la campagne de la récolte de la vanille de cette année.
Le sommet Russie-Afrique
Le porte-parole du gouvernement a rappelé que l’année dernière, 58 tonnes ont été récoltées, 21 tonnes ont été exportées et il en reste 37 tonnes. «Nous estimons que cette année, nous atteindrons les 60 tonnes et dans ce sens, il va falloir fixer un prix. Mais le prix que nous aurions souhaité n’est pas le même au niveau mondial ». Selon Houmed M’saidie, «beaucoup d’échanges ont eu lieu entre le gouvernement, les vendeurs, les acheteurs, les cultivateurs, les préparateurs ainsi que les institutions financières. Nous avons prévu de nous revoir encore lundi prochain pour s’entendre ensemble sur un prix ».
Le porte-parole du gouvernement est revenu sur la participation du chef de l’Etat au sommet Russie-Afrique. A l’en croire, « vu la façon dont le chef de l’Etat a mené les choses tant pour le pays que pour l’Union africaine, les fruits de ce sommet ne devront pas tarder. Le chef de l’Etat a vraiment eu de l’estime envers ses collègues dirigeants ». Quant à la réponse sur l’interdiction du chef de l’Etat de se rendre au Mali et au Burkina Faso, Houmed M’saidie a fait savoir que le chef de l’Etat en tant que président de l’Ua ne cautionne pas les coups d’Etat perpétrés non seulement dans ces pays mais aussi au Niger. « Sa présence dans ces pays avait pour seul objectif d’aller trouver un terrain d’entente et aider à instaurer la paix et la stabilité », a-t-il avancé.
