Le conseil des ministres s’est tenu hier mercredi au palais présidentiel de Beit-salam en présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani. Deux points ont été à l’ordre du jour et à l’issue de la réunion ministérielle, le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie en a livré le compte rendu à la presse.
Le projet d’Assurance maladie généralisée (Amg) devrait enfin voir le jour. Celle-ci vise à assurer une couverture sanitaire aux citoyens vulnérables et doit ainsi permettre à tout le monde de pouvoir se rendre dans les différents hôpitaux en cas de besoin et être pris en charge pour que les paiements puissent se faire après. Le porte-parole du gouvernement a fait savoir à ce sujet que «c’est un projet qui nous tient à cœur et qui a été longuement discuté et il est temps de le concrétiser. Il est temps pour les Comoriens de voir les fruits de ce projet tant souhaité dans pas mal de pays».
Sur la politique, Houmed M’saidie a rappelé que suite au du dialogue inter-comorien, de nombreux projets de loi ont vu le jour et ceux-ci doivent désormais faire l’objet d’un examen à l’Assemblée nationale. «Je souligne qu’avant d’être envoyés à l’Assemblée nationale, ces projets de loi doivent être discutés d’abord en conseil des ministres. Aujourd’hui, nous avons pu aborder les projets de loi concernant le code électoral mais aussi celui concernant le statut de l’opposition», a avancé Houmed M’saidie qui a laissé entendre que la nouvelle constitution adoptée en 2018 stipule qu’au-delà des lois sur les partis politiques, il y a une disposition qui prévoit un statut pour le chef de l’opposition.
Un statut pour le chef de l’opposition
Deux autres projets de loi concernant l’élections présidentielle et les députés de l’Assemblée nationale ont été discutés en conseil des ministres. «A propos de ce dernier, nous savons tous que les députés qui siègent à l’assemblée sont au nombre de vingt-quatre et sur ce nouveau projet de loi, ils atteignent le nombre de trente-trois. Cinq à Ngazidja, trois à Ndzuani et un à Mwali. Mais nous avons aussi les membres de la diaspora qu’il va falloir faire en sorte qu’ils puissent être représentés à l’Assemblée», a énuméré le porte-parole du gouvernement.