Le dernier Conseil des ministres hebdomadaire s’est tenu en fin d’après-midi le jeudi dernier au palais présidentiel de Bonovo à Mwali, sous la présidence du chef de l’État, Azali Assoumani. Au cours de cette réunion qui a duré environ quatre heures, plusieurs sujets ont été abordés.Dans son compte rendu à la presse, le porte-parole du gouvernement a mis en avant le projet de loi visant à lutter contre la cybercriminalité et les méfaits liés à Internet. Il a ensuite noté la présence illégale de nombreux bateaux de pêche sur notre territoire. Selon le porte-parole, il faut une loi nationale avant de pouvoir disposer de ces bateaux. À cet égard, le ministre a informé que des projets de loi étaient en cours d’élaboration en conformité avec les principes du système des Nations-Unies.Le ministre Houmed M’saidie a également salué le bon déroulement des examens nationaux de fin d’année, mais a souligné la nécessité de mener des réformes approfondies dans le système éducatif local. Il a aussi mentionné un autre projet de loi visant à interdire l’utilisation de produits chimiques dans la production de produits biologiques, étant donné les conséquences néfastes pour l’environnement.

Une loi contre la cybercriminalité les méfaits liés à Internet

En ce qui concerne les réfugiés politiques, le ministre n’a pas fourni de détails précis sur le projet de loi en cours d’élaboration.Par ailleurs, il convient de mentionner qu’un article paru dans le quotidien La Gazette des Comores du 11 juillet dernier rapporte que le propriétaire du siège où l’ancien gouverneur de l’île de Ndzuani, Dr Abdou Salami Abdou, est détenu depuis 2018 à Hombo à Mutsamudu, a réclamé des impayés de la part du gouvernement et envisage de renvoyer l’ancien élu. Le porte-parole du gouvernement a souligné que le fait pour un gouvernement d’avoir des dettes n’était pas une situation étrange. Et d’ajouter si le propriétaire de la maison utilisée comme prison décide de renvoyer le détenu pour cette raison, le pays trouvera d’autres lieux d’incarcération appropriés.