Le Conseil des ministres s’est tenu hier, mercredi 14 août, au Palais de Beit-Salam, sous la présidence d’Azali Assoumani. Plusieurs points ont été à l’ordre du jour et deux ont particulièrement attiré l’attention du Conseil à savoir l’épidémie de rougeole, les dispositions à prendre avant la fin de la construction du futur centre hospitalier universitaire El Maarouf. Le ministre de l’Economie et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie, a souligné, d’emblée, le combat mené par le pays pour éradiquer l’épidémie de rougeole dans le pays. «Grâce aux vaccinations, nous avons pu soigner 90% des cas, équivalant de 100 cas dont 92 ont pu être guéris, mais le Chef de l’Etat a demandé une prolongation continue au niveau des autres îles afin de se rassurer de l’élimination totale de cette épidémie», a-t-il mentionné.
Le porte-parole du gouvernement est revenu sur le projet de construction en cours du futur centre hospitalier universitaire El Maarouf. «Les travaux évoluent bien. L’heure est à la réflexion sur la formation des spécialistes qui pourront prendre en charge tous les patients. C’est dans cette optique que le président avait prévu d’envoyer des médecins à l’extérieur pour des formations spécialisées qui seront directement intégrés dans les différents services». Houmed Msaidie a rappelé l’inauguration prochaine de nouveaux bâtiments flambant neufs d’institutions publiques, citant la Sonelec et la Douane comorienne. Répondant une question d’un journaliste sur l’état de santé de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, le porte-parole du gouvernement a brièvement expliqué que sa détention releve de la compétence de la justice mais que le gouvernement prend des dispositions spéciales en raison de son statut d’ancien chef de l’Etat. «Ahmed Abdallah Sambi est en résidence surveillée, dans son appartement. Il a un cuisinier prêt à lui servir, le confort est au rendez-vous, il jouit d’une faveur exceptionnelle contrairement à d’autres détenus», a rappelé le ministre.
Et lui d’ajouter encore :
«Certains peuvent continuer à polémiquer mais l’ex-président bénéficie d’un meilleur traitement, les normes de détention sont respectées avec un appartement équipé et un docteur mis à sa disposition, le gouvernement veille sur son cas en raison de son statut d’ancien président», a souligné le porte-parole du gouvernement Houmed Msaidie.
Eldjihad Ibrahim