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Conseils des ministres I La restructuration Comores Télécom en tête des urgences

Conseils des ministres I La restructuration Comores Télécom en tête des urgences

Politique | -   Faïza Soulé Youssouf

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Au cours du Conseil des ministres d’hier mercredi, deux sujets ont été à l’ordre du jour : la restructuration de Comores Telecom jugée urgente et la construction de ports de plaisance.

 

Deux points ont été abordés lors du conseil des ministres d’hier mercredi 2 septembre, selon le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie : l’urgence de la restructuration de l’opérateur historique, Comores Télécom et la construction de petits ports, à Hoani, Pomoni et Shindini. Les deux dossiers ont déjà reçu l’aval du chef de l’Etat.
Pour ce qui est de Comores Télécom, “dépassé par Telma”, la situation jugée “catastrophique” nécessité des réformes afin qu’elle soit plus compétitive dans un contexte où ses parts de marché ne cessent d’être captés par la société concurrente.


Ce constat plus qu’alarmiste provient d’un rapport financé par la Banque mondiale, qui a été remis au gouvernement. Parmi les solutions préconisées par celui-ci pour la rendre plus performante, “il a été recommandé qu’elle se recentre sur ses activités naturelles”, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie. A titre d’exemple, il a cité la propre agence de sécurité de l’opérateur de téléphonie. “Comores Télécom emploie 450 agents de sécurité répartis sur l’ensemble des sites pour 2400 salariés”, a-t-il detaillé.

A titre de comparaison, Telma ne compte que 104 employés directs. Il sera donc question dans un avenir proche, pour soutenir la cadence, de diminuer la masse salariale : retraites anticipées, départs volontaires, pour dégraisser la boite.

Une filiale de “mobile money”

Toujours concernant Comores Télécom, “Hury Money” a fait l’objet d’une discussion lors de cette réunion hebdomadaire. Bientôt l’opérateur historique possèdera une filiale de “mobile money”. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. Pour ce qui est du projet de construction de petits ports, il faudra attendre 2021 pour y voir clair.

 

Cependant, il faut noter que des institutions telles que la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international (Fmi) pour ne citer que celles-là, se sont engagées en décembre dernier, lors de la Conférence des partenaires au développement à financer les infrastructures et parmi elles la construction des petits ports de plaisance.
Pour l’instant, il s’agit de Shindini à Ngazidja, Hoani à Mwali et Pomoni à Ndzuani. Il n’est pas exclu, selon Houmed M’saidie, que d’autres localités soient désignées pour abriter des ports de plaisance.

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