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Consultations nationales à Mwali I Echanges avec treize organisations de la société civile

Consultations nationales à Mwali I Echanges avec treize organisations de la société civile

Politique | -

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Ces rencontres ont permis au coordinateur national de mesurer la température au niveau des responsables de différentes structures, organisations et syndicats de l’île. Cette première prise de contact avec les futures parties prenantes «a été essentiellement dominée» par les problèmes socio-économiques, la septième thématique provisoire du dialogue. Selon la coordination nationale, «c’est un pas positif vers le dialogue».

 

La machine du dialogue inter-comoriens est lancée jeudi dernier à Mwali. L’équipe dirigée par Mohamed Toihir a rencontré un total de soixante-sept personnes, délégués, élus et représentants de treize organisations de la société civile de l’île. Il s’agit des premières rencontres entrant dans le cadre de la série de consultations annoncées par la coordination nationale en charge du dialogue qui, au lendemain de son entrée en fonction, avait fait part de sa volonté de «recevoir et d’écouter toutes les tendances» de la société civile pour se faire une idée des préoccupations des participants.


Les rencontres ont permis de «prendre la température» au niveau des responsables des différentes structures, organisations et syndicats de l’île. Selon nos informations, cette première prise de contact avec les futures parties prenantes a été dominé «beaucoup plus» par les problèmes socio-économiques, autrement dit la septième thématique provisoire du dialogue. Selon la coordination nationale «c’est un pas positif vers le dialogue».


Le travail de la coordination consistera, selon son agenda, à traduire les préoccupations soulevées en des sous-thématiques pouvant faire l’objet de réflexions avec les consultants nationaux. Ces derniers pourraient, à leur tour, émettre des avis, soit sous forme d’avant-projet de lois si les circonstances l’exigent, ou sous forme de recommandations à valider lors des

Analyser et proposer séances plénières.


«Nous irons à la rencontre des gens pour les écouter, recueillir leurs avis, savoir ce qu’ils pensent. Nous pouvons ainsi avoir une idée globale des grandes préoccupations de la population. Il faut savoir que les personnes rencontrées à Mwali représentent toutes les couches sociales de l’île», a indiqué une source de la coordination.
Les associations de défense des droits de la femme et des enfants sont revenues sur «l’impunité qui règnerait au sein de l’institution judicaire par rapport à ces questions».«Loin de se substituer au ministère de la Justice», la coordination en charge du dialogue, avec l’appui d’experts, «analysera les faits avant d’en faire des propositions pour améliorer le service public de la justice».

 

Il en sera de même pour les autres structures dont les préoccupations et les doléances nécessiteront des réflexions poussées chez les experts qui décideront des solutions techniques, politiques et juridiques à apporter.La coordination se trouve actuellement à Ndzuani (lire ci-dessous) et s’apprête à entamer les dernières consultations à Ngazidja avec la même approche qui consiste à écouter toutes les couches sociales. «La coordination est un organe informel qui a une mission particulière, celle qui consiste à apporter son expertise pour promouvoir la stabilité, l’apaisement politique et contribuer à la création des conditions à la cohésion sociale», ajoute notre source.

A.S.Kemba

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