En marge de la 41e assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), tenue à Montréal, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a signé deux protocoles d’accord avec les autorités de l’aviation civile de Singapour et du Royaume d’Arabie Saoudite. Une étape jugée «déterminante» pour l’aviation civile comorienne. Ces accords « s’inscrivent dans la stratégie du président Azali Assoumani qui ambitionne de faire des Comores un carrefour régional du tourisme et du commerce ». Selon l’Anacm, «ils traduisent aussi la volonté du ministère des Transports maritimes et aériens de renforcer la connectivité aérienne et d’intégrer pleinement le pays dans le système international».
La délégation comorienne, conduite par le directeur général Abdou Mondoha Abdillahi, a également rencontré la directrice régionale de l’Oaci pour l’Afrique de l’Est. Les discussions ont porté sur le plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur le suivi des recommandations issues de l’audit Oaci de 2019. Le taux de mise en œuvre des actions correctrices atteint 63 %, un résultat salué comme preuve de l’engagement du pays envers la sécurité, la sûreté et la durabilité environnementale.Par ailleurs, l’Anacm a sollicité un appui pour renforcer ses capacités techniques, notamment en matière de certification du personnel navigant et d’enquêtes sur les accidents et incidents aériens. Des démarches censées confirmer la volonté de moderniser le secteur et d’accroître son ouverture. Ces avancées devraient ouvrir de nouvelles perspectives économiques et renforcer la place des Comores sur la scène aéronautique internationale.