Dix jours avant l’ouverture du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui se tiendra du 18 au 19 février à Addis-Abeba, le président de la République démocratique du Congo (Rdc), Félix Antoine Tshisekedi, est attendu à Moroni, ce jeudi [aujourd’hui, ndlr]. Selon le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, il s’agit d’une visite de courtoisie. «Le chef de l’Etat, Azali Assoumani est le prochain président de l’Union africaine, son homologue de la République démocratique de Congo a préféré venir lui rendre visite et échanger sur les sujets majeurs du continent avant le sommet», a-t-on souligné.
Selon toujours la même source, la visite permettra de «renforcer la coopération entre les deux pays». Il s’agit d’une «visite de travail» de moins de 24 heures, selon Beit-salam. Le président de la Rdc va s’entretenir avec son homologue comorien sur plusieurs sujets de coopérations entre les deux pays mais aussi du continent africain. Il faut rappeler que le président de la Rdc avait dirigé l’organisation continentale en 2021 dans un période difficile marquée notamment par la pandémie de Covid-19.
La deuxième visite d’un chef d’Etat africain à Moroni en un an
Les Comores et la République démocratique du Congo ont de bonnes relations. Et les deux chefs d’Etat se connaissent bien. Le président Azali Assoumani avait envoyé à son homologue congolais un «message d’amitié, d’estime et de fraternité» en 2022. Le message a été porté par l’ambassadeur des Comores à Paris, Ahamada Hamadi, le 22 août 2022.
Ce dernier avait annoncé devant la presse congolais après sa réception par le président Félix Tshisekedi, qu’il est «un porteur d’un message du président Azali à son homologue Félix Tshisekedi». Il avait avancé aussi qu’ils ont «échangé sur les sujets d’intérêt commun, les relations bilatérales ainsi que sur quelques grands dossiers de politique internationale». Enfin, l’ambassadeur Ahamada avait exprimé la «solidarité des Comores à la Rdc pour mettre fin à la violence à l’Est du Congo».Il s’agit de la deuxièmes visite en terre comorienne d’un chef d’Etat du continent, un an après celle de l’actuel président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall.