Il faut, cependant, noter que quelques années auparavant, en 1979 plus précisément, une convention entre le Fonds Saoudien et le gouvernement, d’un montant de plus de 3 millions de dollars, a été signée.
Cette convention a été paraphée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Said Kafe.
En 1989, une aide budgétaire a été octroyée par l’Arabie Saoudite et elle servira, entre autres, à payer un avion pour la défunte compagnie nationale aérienne, Air Comores.
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L’Arabie saoudite, est intervenue, juste après l’indépendance des Comores pour financer le coût que représentait l’arrivée d’enseignants de nombreux pays, dont la Belgique, et certains pays du Maghreb.
Ce payas ami a également ouvert ses universités, à la fois technique, de droit et de théologie, pour former des centaines de comoriens, dont certains parmi eux, à l’exemple du président de l’Udc, Said Bouhane, occupent les plus hautes fonctions de l’Université et des Affaires étrangères.
Après la victoire du président Sambi, ce pays a affrété un avion pour faire venir des représentants du gotha financier et des chefs d’entreprises saoudiens pour investir au pays.
La présence des affairistes du Comoros-Gulf holding, dont Bachar Kiwan, qui détenaient des pans entiers de l’économie comorienne, a dissuadé la grande majorité.
L’Arabie saoudite, a aussi beaucoup œuvré dans le secteur de l’eau, notamment dans son adduction dans plus de 10 villages, dont Uropveni et Chindini, au sud de Ngazidja, dans les années 80.
L’éducation n’est pas en reste. Dès 1973, bien avant l’officialisation des relations diplomatiques, l’Arabie Saoudite au travers d’un don, a largement contribué à la construction d’écoles d’enseignement professionnel, à Ndzuani, ou encore celle de Mvuni, qui a formé un très grand nombre de cadres du pays.
Dans la même période, au niveau de la santé, 3 centres médicaux ont été construits au niveau de Ngazidja à Kwambani, Bimbini à Ndzuani et Nyumashuwa à Mwali.
Sous feu Ahmed Abdallah Abderemane, la première route en enrobé l’a été grâce au royaume saoudien. Il s’agit de la «Route roi Fahad Ibn Abdelaziz», construite au sud de Ngazidja et reliant la localité de Panda, à l’ouest, à celle de Nyumadzaha-Mvumbari, à l’Est de l’immense région de Mbadjini.
Sous le premier mandat d’Azali Assoumani, à l’ouverture de la télévision nationale, Ryad a beaucoup contribué à son installation en apportant des équipements supplémentaires.
Peu après, le pays recevra le prince Walid Ibn Talal, multimilliardaire, qui fera don de 1 million de dollars qui a été consacré à l’énergie.
Sous Sambi, 5 millions de dollars seront éjectés dans le projet Habitat. Le graal sera atteint avec Ikililou qui recevra une aide budgétaire de 40 millions d’euros et qui a servi à éponger les arriérés de salaires et à régler une partie de la dette.