Remplaçant le ministre des Affaires étrangères en déplacement au Japon, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Salime Mahamoud, a reçu, vendredi 2 février, l’ambassadeur de la Turquie, Metin Hüsrev Ünler.
Les deux hommes ont “saisi l’occasion pour parler du futur, de ce qui peut être fait ensemble”, selon les mots de l’ambassadeur turc à l’issue de la rencontre.
La Turquie et les Comores ont des relations très historiques et très amicales. Il n’y a jamais eu de problème entre les deux gouvernements. Ce qu’on peut faire, c’est de coopérer davantage pour le bien et pour le bonheur du peuple des Comores. Je suis là pour cela, dit-il.
Metin Hüsrev Ünler a tenu à rappeler l’existence aux Comores de Tika, agence turque qui intervient dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture et l’économie.
La coopération entre les Comores et la Turquie va, elle, porter essentiellement sur trois domaines : la santé, la formation des jeunes et les infrastructures.
Miser sur la formation
“L’ambassadeur souhaite voir les docteurs comoriens recevoir une formation en Turquie dans leurs domaines de spécialisation, les voir également se familiariser aux nouvelles technologies”, affirme Salime Mahamoud. Metin Hüsrev Ünler aurait de même confié la volonté de son pays de construire une “école de la coopération entre la Turquie et les Comores”.
La République de la Turquie mettrait, enfin, tout en œuvre pour la construction d’une ambassade en Union des Comores.
Salime Mahamoud a reçu ensuite, samedi 3 février, l’ambassadeur de la Belgique, venu présenter les lettres de créance du roi Philippe de Belgique. Les discussions ont également porté sur la coopération entre les deux pays.
Cette coopération, comme l’a rappelé le directeur de cabinet du ministre, Abdallah Mirghane, remonte à l’indépendance des Comores. “La Belgique était déjà présente lors de l’accession des Comores à l’indépendance, à une époque où le pays avait mis fin à la coopération française. Les Belges avaient alors pris le relai, assurant notamment l’enseignement”, rappelle-t-il.
Pour l’ambassadeur belge, cette rencontre avec le ministre est “l’occasion de rentrer un peu plus dans les détails de façon plus informelle qu’avec le président et de pouvoir entamer un dialogue sur ce qu’a été la coopération entre la Belgique et l’Union des Comores depuis le début de l’indépendance. C’est également une occasion pour voir ce qui peut être fait dans l’avenir”. La Belgique agit surtout dans le domaine de la formation professionnelle.
L’année dernière, elle avait permis à un certain nombre de diplomates comoriens de recevoir une formation à Bruxelles. Cette année 2018, cinq douaniers comoriens seront également formés à Bruxelles. La Belgique chercherait aussi des moyens de venir en aide à l’éducation au niveau primaire et universitaire.
