Les Comores et le Brésil ont conclu plusieurs projets sectoriels par l’intermédiaire des agences de coopération des deux pays lors d’une cérémonie qui s’est tenue avant-hier, mercredi, au Retaj, en présence des autorités et du représentant du Pnud à Moroni. À cette occasion, l’ambassadrice Fatoumia Ali Bazi, directrice de l’Agence comorienne de coopération internationale (Acci), a rappelé l’origine du partenariat entre les deux agences de coopération, initié en 2018 dans le cadre de la coopération Sud-Sud, et concrétisé quatre ans plus tard par la ratification, en 2021, de l’accord signé en 2011.
Selon la directrice de l’Acci, la priorité a été donnée à la coopération Sud-Sud et triangulaire dès 2017, année de la création de l’agence, conformément à la vision du président Azali Assoumani, visant à diversifier les partenaires et à attirer de nouvelles opportunités de développement pour le pays. «Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Ces projets ne sont qu’un début ; ils ouvrent la voie à d’autres collaborations futures, qui, j’en suis convaincue, continueront de renforcer les liens entre l’Agence brésilienne de coopération et l’Agence comorienne de coopération, ainsi que nos deux nations», a-t-elle déclaré. Elle ajoutera que les projets récemment entérinés par les deux pays vont au-delà de simples engagements formels, car ils représentent de véritables investissements dans l’avenir de leurs peuples.
Elle a rappelé qu’en septembre 2023, les deux agences ont travaillé sur deux secteurs prioritaires : l’agriculture et la gestion des déchets solides. « Ces secteurs, qui s’inscrivent dans les axes stratégiques du Plan Comores émergent (Pce), sont essentiels pour le développement socio-économique de nos deux pays », a-t-elle souligné, précisant que les projets signés «concrétisent cette vision commune ». «Ils nous permettront de contribuer au bien-être de nos populations, de renforcer la résilience de notre État insulaire face aux défis du changement climatique et de préserver notre environnement fragile. En investissant dans l’agriculture, nous assurons notre sécurité alimentaire et favorisons le développement rural. En améliorant la gestion des déchets, nous préservons la beauté de nos îles et la santé de nos populations», a-t-elle poursuivi. L’ambassadrice Fatoumia Ali Bazi a également remercié l’Agence brésilienne «pour l’expertise apportée et son rôle déterminant dans la finalisation de ces projets».