Le 30 octobre dernier, le chef de l’État a pris deux décrets relatifs à la politique étrangère du pays. Le premier décret institue les missions diplomatiques à Genève et à Washington DC, tandis que le second, n°25-134/PR, complète le cadre organique du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération défini par le décret du 7 mars 2009.
Selon le décret présidentiel, deux nouvelles représentations de l’Union des Comores voient ainsi le jour : l’une auprès de la Confédération suisse, à Genève, et l’autre auprès des États-Unis d’Amérique, à Washington DC.

Jusqu’à présent, le pays disposait d’une mission permanente auprès des Nations Unies à New York et d’une autre auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. La création de ces nouvelles ambassades marque donc une étape importante dans la consolidation de la présence diplomatique comorienne sur la scène internationale.
Pour assurer le bon fonctionnement de ces représentations, le président Azali a également adapté le cadre organique de la diplomatie comorienne. Le décret du 30 octobre introduit de nouvelles dispositions relatives à la composition et aux effectifs des missions de Genève et de Washington, tout en renforçant les ressources humaines de l’ambassade des Comores en Chine.

Cette réorganisation vise à doter la diplomatie comorienne de moyens humains et administratifs plus adaptés aux exigences actuelles de la coopération internationale.
Dans un entretien accordé à notre rédaction, le ministre des Affaires étrangères, Mbae Mohamed, a expliqué que ces réformes traduisent la volonté du président Azali Assoumani de renforcer la coopération bilatérale avec des partenaires stratégiques tels que les États-Unis, la Suisse et la Chine. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une vision globale visant à positionner les Comores comme un acteur diplomatique plus présent et plus influent sur la scène mondiale.