Répondant à une question d’un journaliste sur le conseil qu’il donnerait à Djaffar Ahmed Saïd Hassani, El-Anziz Mohamed, plus catégorique que jamais, a lancé qu’il n’a pas de conseil à donner à un «déserteur». Pour lui, «le vrai courage n’est pas de foncer sur le danger, mais de reconnaitre ses forces et ses faiblesses et de renoncer quand il le faut et reconnaitre son échec».
Position régionale?
Et le conseiller du président de la République, Saïd Ali Saïd Ahmed, de poursuivre que ce que le vice-président a fait ne lui convient pas «intellectuellement et politiquement parlant». «Il n’a pas respecté la solidarité gouvernementale, il devait démissionner avant de faire cette déclaration», a-t-il ajouté. Pour sa part, le secrétaire général par intérim de la Convention pour le renouveau des Comores (Crc) s’est dis «déçu» par le comportement de Djaffar Ahmed.
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«Le linge sale se lave en famille, comme disait l’autre. Si vraiment il s’opposait au projet du chef de l’Etat, pourquoi ne lui a-t-il pas signifié cela, mais le faire devant les autres à cet endroit-là? (faisant allusion à Mrodjuu)», s’est-il interrogé. Il ira jusqu’à faire savoir que la déclaration du vice-président en charge de l’Économie de "inexcusable".
A ce propos, il a relaté l’histoire de Wahshi, une personne qui aurait tué Hamza (oncle du prophète) lors d’une bataille entre les musulmans et des non musulmans de l’époque. «Le prophète n’a jamais regardé Wahshi après sa reconversion à l’Islam disant qu’il ne peut pas regarder affectueusement celui qui a tué Hamza. Je pense que la faute de Djaffar est comme celle de Wahshi», a-t-il comparé.
De son côté, l’ancien ministre, Taki Mboreha, a avancé que les cadre d’Itsandra ne font pas le procès de Djaffar, mais «confirment la position de la région d’Itsandra en faveur de la politique du chef de l’Etat, Azali Assoumani».